vendredi 31 janvier 2020

Union Nivernaise

 

   L'Union Nivernaise  (ou Union Nivernaise des Syndicats Agrigoles) est fondée en 1906  par le Chanoine Picq , directeur des Oeuvres du  Diocése  de Nevers. C'est à la fois une coopérative d'achats groupés et une société de secours mutuel ( maladie, accident,...) , ancêtre de la Mutualité Sociale Agricole. Cette organisation est profondément catholique et sera toujours considérée  par les forces politiques radicales et socialistes comme une bande de propagandistes aristocrates et calotins.

 Il faut avouer que chaque "meeting" de l'Union Nivernaise, qui draine chaque fois plus de 1000 personnes et s'accompagne d'un banquet traditionnel, est précédé et parfois suivi de forces messes, drivés par les religieux et nobles locaux, comme le vicomte de Soultrait  et le comte de Damas.



À partir de 1919, pour encourager la natalité après le massacre de 1914-18, l'État et quelques entreprises commencent  à  proposer des suppléments salariaux à leurs salariés chargés de famille.... ce qui- par effet pervers-  limite l'embauche de ces salariés plus coûteux que les autres.
 Quelques entreprises pionnières créent alors des caisses de compensation financées par l'ensemble des salariés. La loi du 11 mars 1932 généralise ce système en rendant obligatoire l'adhésion des entreprises à une caisse de compensation. Ce système prototype des allocations familiales esttrès lent à se mettre en place dans le milieu agricole et il faut la loi d'aout 1936 du Front Populaire ( encore lui...)  pour préciser l'étendue des obligations des employeurs. L'Union Nivernaise récupère alors une partie de la gestion de la Caisse d'Allocations Familiales Mutuelles Agricoles.





  Le batiment principal , encore très visible rue de la Passière à Nevers , a été reconstruit en 1931 alors que  l'Union Nivernaise est à l'apogée de son influence et fédère plus de 10 000 agriculteurs.
Le syndicat édite aussi un bimensuel éponyme, successeur du mensuel Bulletin de l'Union Nivernaise des Syndicats et Mutualités , qui paraissait  depuis 1906.


  En 1943, le gouvernement de Vichy fusionne les différentes sociétés et organismes de secours mutuels et d'allocations familiales départementaux. L'ensemble prend le nom de Caisse mutuelle d'assurances sociales agricoles du département le la Nièvre,  et la Caisse d'allocations familiales de l'Union Nivernaise prend la dénomination de Caisse mutuelle d'allocations familiales' agricoles du département de la Nièvre.



  A partir de ce moment (et quand les marchandises seront de nouveau disponibles...) l'Union Nivernaise  se recentrera sur son activité de coopérative agricole.




mercredi 29 janvier 2020

A la Barre


1905

A l'angle de la rue de la Barre et de la place Chaméane

1960




2018


2023



mardi 28 janvier 2020

Citation

Exposition Centre d'Art Contemporain de Pougues les Eaux ,decembre 2015


Stefan Brüggemann


lundi 27 janvier 2020

dimanche 26 janvier 2020

Le pont de la Grippe

....à travers le temps.

1980


1925





  1910. A droite, le poste d'aiguillage



maintenant


vendredi 24 janvier 2020

Chez Marcelle


vers 1900

  La villa Marcelle est ainsi nommée en l'honneur de Marcelle Loiseau, fille de Léon Loiseau, employé du P.L.M. et de sa femme Marie, figurant dans les registres du recensement sous la profession de Bibliothécaire....  Elle est  en fait employée dans la "bibliothèque de Gare" de Nevers, appartenant au tout-puissant  réseau  Hachette.

   En 1896, Hachette possède le quasi-monopole des 1 200 bibliothèques de gare de France  .En 1897, elle en perd une partie. Mais c'est au profit d'un  soi-disant "concurrent",  le  réseau de distribution des Messageries .....Hachette, qui appartient à la même maison mère.

 A cette époque , l'ensemble de ce secteur du bas des Montapins, récemment bâti sur un ancien parcellaire de vergers, est principalement occupé par des employés du Chemin de Fer ou des Postes.

  Et maintenant????

dans le bas de la rue des Montapins, à Nevers



mercredi 22 janvier 2020

Bla bla car

... direct vers Rouvres les Bois, dans l'Indre (qui y va?)

1933


   Pour quelle raison aller en ambulance dans un trou perdu de l'Indre?

   C'est que c'est là qu'officie de 1925 à 1940 le chanoine Berger, herboriste diplômé de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux, curé de Rouvres-les-Bois  Il  y soigne dans sa cure,puis dans sa villa  nommée villa Sainte Léonide des milliers de malades  qui accourent (quand ils le peuvent...) de toute la France, mais aussi  et de Belgique et de Hollande par cars entiers.



 En 1954, une stèle a été édifiée en sa mémoire  en face de l'église.

mardi 21 janvier 2020

Direct du gauche

programme de l'USON... section boxe!


   Notons que le professionnel de la réunion  Roger Lévêque n'a pas encore d'adversaire déclaré. Peut être fait il peur à la concurrence  : le 17 octobre 1966. il est monté sur le ring du Palais des sports de Paris pour affronter le futur champion d'Europe Jean-Claude Bouttier, agé à l'époque de 21 ans et qui avait déjà disputé (et remporté) 17 combats professionnels... Lévêque  avait tenu la limite,  évitant le KO.

Roger Lévêque à droite. Le jeune Jean-Claude Bouttier à gauche

lundi 20 janvier 2020

dimanche 19 janvier 2020

Fait froid..


La Loire charrie des glaçons en janvier 1940....




mercredi 15 janvier 2020

Parti de la gauche

  Ce dessin de presse  est la couverture  du  Réveil républicain du Nivernais , journal radical-socialiste  paru en mars 1932  peu avant les élections législatives.

source :Archives Départementales de la Nièvre

  Le  dessin original est l'oeuvre  de Frédéric Preuss dans l'Observateur du Centre et date de 1913.

  Il est ici repris deux décennies plus tard pour illustrer  l'opinion  que les nouveaux élus socialistes ne comprennent pas plus le  monde ouvrier et les milieux populaires que leurs concurrents radicaux -socialistes.  (Nous sommes en 1932... pas dans les années  2020..).

  Edmond Rousseau, représenté à gauche sur le dessin est- en 1913- un simple menuisier  élu socialiste au Conseil municipal.

  En 1932, lui et ses semblables ont dû se retirer pour laisser le champ libre  à des candidats  issus des  CSP+ de l'époque: le député sortant  Locquin , "avocat millionnaire" et le nouveau candidat Léon Franchet (un grammairien célèbre à son époque qui  enseignait au collège Chaptal à Paris ) qualifié de "professeur à 30 000 francs par an"... ce qui est un peu démago même:  en 1932, ces 30 000 Francs représentent bien  4 fois le salaire d'un manoeuvre de province ou 3 fois celui d'un facteur,  mais  ils sont inférieurs à celui que touche un juge débutant... La critique systématique des "élites"  ne date pas d'hier.


Lolita 2000

En 2003, les Lolitas de Pouilly sur Loire en représentation.
Le club de Twirling a été cré en 2000, et il est encore actif.


dimanche 12 janvier 2020

La paix, Amédée!




   Né le 16 décembre 1878 à Moulins-Engilbert  Amédée Catonné, dit  Dunois entre, en 1908, au journal "la Bataille Syndicaliste"  organe officieux de la CGT.
 A partir de 1911, c'est un proche collaborateur de  Jean- Jaurès,comme  rédacteur politique à l'Humanité dont il devient secrétaire général en 1918.
  Pendant la guerre 1914-1918   il continue  à participer activement au mouvement  pacifiste très minoritaire dans l'opinion  . Il poursuit le même combat  après l'armistice de 1918 .

 Le gouvernement  du Bloc National l'envoie en prison en 1921...sans empêcher  Amédée Dunois de poursuivre son activité militante dans la presse  et les revues historiques.

 Lors de la 2ème guerre mondiale, il organise dès septembre 1940 l'activité clandestine du Parti Socialiste (en zone Nord poccupée ), et écrit la plupart des articles du journal le "Populaire Clandestin"
  Son militantisme va jusqu'à l'abnégation,  En 1943, alors qu'il a la possibilité de partir pour Alger, et que son domicile est plusieurs fois perquisitionné par la Gestapo,  il reste à Paris où  il est arrêté une première fois le 8 Octobre 1943,  et emprisonné un mois à  Fresnes,

  Arrêté pour la deuxième fois, le 17 Janvier 1944, il est déporté en Juin au camp d'Oranienburg.
Devant l'avance des troupes soviétiques, il  est transféré   a Bergen-Belsen en février 1945, ou il meurt un mois plus tard quelques semaines avant la libération du camp par les Américains.

 Amédée Dunois a une rue à son nom à Clamecy et Guérigny.
 

samedi 11 janvier 2020

Sous la verrière et le pont roulant

 En 1918, aux ateliers de Vauzelles, on entretient des locomotives dites "Pershing" venues des Etats-Unis  pour soutenir l'effort de guerre.
 On voit très bien sur ces photos la structure en béton des ateliers. Initialement, une construction métallique était prévue, mais  elle n'avait pu être terminée à temps avant la déclaration du conflit en 1914. Quand les Américains du Transportation Corps arrivent en 1917, ils somment les autorités francaises de terminer le batîment au plus vite avant d'installer leurs équipements... on se rabat donc sur le béton, la seule technique permettant de tenir les délais.


Collection personnelle


vendredi 10 janvier 2020

GYF, des idées de Givry


 GYF, manufacturier basé à Givry (en face de Fourchambault, côté Cher)   a produit des chaises et quelques  articles en bois courbé après la première guerre mondiale jusque dans les années 50


publicité du début des années 1930


les chaises réelles




  Le design des chaises GYF (marque inspirée par GivrY- Fourchambault) est particulièrement élaboré. La grande majorité de leurs chaises  est équipée d’assises LUTERMA, un fabriquant de contre-plaqué et de chaises à Tallinn en Estonie ayant sa filiale en France .   Les assises à rayures convergentes sont spécifiques à ce manufacturier.



patères




patères réelle


l'usine en 2020


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