mardi 30 juin 2015
lundi 29 juin 2015
dimanche 28 juin 2015
samedi 27 juin 2015
Dappes
Beaucoup d'enfants Nivernais ont fréquenté le Chalet des Dappes , dans le Jura, pour des Classes de Neige
ou l'été..
D'abord un peu d'histoire : jusqu'en 1863 la vallée des Dappes est en territoire suisse..
C'est pour pouvoir finir le tracé de la Nationale 5 ,construire la route menant des Rousses au col de la Faucille et régler un litige frontalier que la France et la Confédération Helvétique signent le traité ... des Dappes et échangent 700 hectares de terrain de part et d'autre de la frontière.
Le domaine skiable de la Dôle se trouve d'ailleurs toujours en territoire suisse dans le canton de Vaud.
Pendant longtemps, le Chalet des Dappes l'été, c'est comme çà
et le ski,l'hiver ..c'est çà..
En 1977, L'Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public de la Nièvre, qui organise des Classes de neige dans le Jura depuis 1966, ouvre une structure d’accueil permanente pour recevoir des classes d’environnement et des séjours vacances. C'est le Chalet des Dappes, situé dans la commune des Rousses dans le département du Jura. Le conseil Général de la Nièvre en est propriétaire.
La structure évolue parallèlement avec la création d'une activité maison de vacances familles et est progressivement agrandie: jusqu'à 120 enfants par semaine, des classes de neige, des classes vertes , des colonies de vacances , des camp d'ados , des séjours 3 ème age , des séjours famille. Le tout, de 1977 à 1998, sous la direction du Luzycois Jean Paul Duverne, qui, si on écoute ceux qui l'ont fréquenté ou y ont travaillé, était en quelque sorte l'âme du Chalet.
Après 3 décennies d'activité , à la fin des années 2000, le chalet est progressivement abandonné et finalement mis en vente fin 2012. (vraisemblablement , comme souvent, pour une question de coût de remise aux nouvelles normes, couplé à une baisse de la fréquentation) ... Il est en travaux depuis..
En 2015, il est prévu par ses nouveaux propriétaires sa transformation en un ensemble de 26 appartements..
D'abord un peu d'histoire : jusqu'en 1863 la vallée des Dappes est en territoire suisse..
C'est pour pouvoir finir le tracé de la Nationale 5 ,construire la route menant des Rousses au col de la Faucille et régler un litige frontalier que la France et la Confédération Helvétique signent le traité ... des Dappes et échangent 700 hectares de terrain de part et d'autre de la frontière.
Le domaine skiable de la Dôle se trouve d'ailleurs toujours en territoire suisse dans le canton de Vaud.
Pendant longtemps, le Chalet des Dappes l'été, c'est comme çà
et le ski,l'hiver ..c'est çà..
En 1977, L'Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public de la Nièvre, qui organise des Classes de neige dans le Jura depuis 1966, ouvre une structure d’accueil permanente pour recevoir des classes d’environnement et des séjours vacances. C'est le Chalet des Dappes, situé dans la commune des Rousses dans le département du Jura. Le conseil Général de la Nièvre en est propriétaire.
La structure évolue parallèlement avec la création d'une activité maison de vacances familles et est progressivement agrandie: jusqu'à 120 enfants par semaine, des classes de neige, des classes vertes , des colonies de vacances , des camp d'ados , des séjours 3 ème age , des séjours famille. Le tout, de 1977 à 1998, sous la direction du Luzycois Jean Paul Duverne, qui, si on écoute ceux qui l'ont fréquenté ou y ont travaillé, était en quelque sorte l'âme du Chalet.
Après 3 décennies d'activité , à la fin des années 2000, le chalet est progressivement abandonné et finalement mis en vente fin 2012. (vraisemblablement , comme souvent, pour une question de coût de remise aux nouvelles normes, couplé à une baisse de la fréquentation) ... Il est en travaux depuis..
En 2015, il est prévu par ses nouveaux propriétaires sa transformation en un ensemble de 26 appartements..
En Septembre 2016, cliché de Hélène. |
2023 |
Un programme pas très folichon...
Déja , le 1er Janvier, au lieu d'indiquer: Jour de l'An ( bamboche, champagne et cotillons) il est marqué.. Circoncision .Gueule de bois aurait pu passer....
Bon , de fait, l’Église Catholique Romaine toute entière célébra jusqu’en 1974 la Circoncision de Jésus. Cette fête rappelait que Jésus était juif et comme tout enfant juif, il a été circoncis le huitième jour.
(si on fait naitre Jésus à Noël, çà tombe le 1er de l'an : CQFD) Le pape Paul VI la remplaça par la célébration de Sainte Marie, Mère de Dieu. (il y a pourtant déjà une bonne douzaine de fêtes de Marie dans l’année!), effaçant du calendrier cette trace de judéité....
A bien y regarder , le reste des paroles de Bernadette n'est guère plus enjoué....
vendredi 26 juin 2015
Nouveaux jardins, place de la République.
A l'heure où on reparle de réaménager la perspective du Palais Ducal
et la descente vers la Loire, voici un petit retour en arrière..
Monsieur Passeleau, voyer municipal de Nevers et conducteur de 3e classe des Ponts et Chaussées est le concepteur des jardins de la Montée des Princes qui relient le quai de Loire à la place de la République.
Commencés en décembre 1901, ils sont ouverts au public le 1er juin 1902, et comportent un chemin en lacets joignant la place de la République au quai de Loire, une plate-forme, des massifs d'arbustes et des pelouses.
Ce qu'on sait moins, c'est que ce même Passeleau avait aussi pour projet de transformer en jardins la place de la République... Ceux ci ne virent jamais le jour, mais en voici les plans dressés sur calque en 1902 .
Pour ce faire, il aurait sans doute fallu , comme on le voit, réduire les dimensions du bassin de la fontaine monumentale érigée en 1858, à l'instigation du maire Jean Desveaux. (cette dernière parait, sur le plan Passeleau plus petite que sur les photos..)
Quand la fontaine a été finalement démolie vers 1950... plus personne ne se souvenait des plans aux contours ondoyants , datant de près d'un demi-siècle, du voyer Passeleau!
On a donc fait çà...
Monsieur Passeleau, voyer municipal de Nevers et conducteur de 3e classe des Ponts et Chaussées est le concepteur des jardins de la Montée des Princes qui relient le quai de Loire à la place de la République.
Commencés en décembre 1901, ils sont ouverts au public le 1er juin 1902, et comportent un chemin en lacets joignant la place de la République au quai de Loire, une plate-forme, des massifs d'arbustes et des pelouses.
Ce qu'on sait moins, c'est que ce même Passeleau avait aussi pour projet de transformer en jardins la place de la République... Ceux ci ne virent jamais le jour, mais en voici les plans dressés sur calque en 1902 .
collection personnelle |
Pour ce faire, il aurait sans doute fallu , comme on le voit, réduire les dimensions du bassin de la fontaine monumentale érigée en 1858, à l'instigation du maire Jean Desveaux. (cette dernière parait, sur le plan Passeleau plus petite que sur les photos..)
Quand la fontaine a été finalement démolie vers 1950... plus personne ne se souvenait des plans aux contours ondoyants , datant de près d'un demi-siècle, du voyer Passeleau!
On a donc fait çà...
jeudi 25 juin 2015
mercredi 24 juin 2015
lundi 22 juin 2015
dimanche 21 juin 2015
samedi 20 juin 2015
Fous volants.
Le 15 août 1911, le lieutenant Ducourneau décolle sur son monoplan Blériot à destination de Nevers où les 13, 14 et 15 août 1911 le pharmacien Hurbin et l'hôtelier Lesage, propriétaire de l'Hôtel de la Paix et du Buffet de l'Aérodrome ont organisé au même moment le 1er vrai meeting aérien de la Nièvre.
Cette manifestation , a l'aérodrome du Peuplier Seul,a un grand succès. On y voit notamment de la voltige aérienne ....
Les spectateurs les plus téméraires peuvent s'offrir un baptême de l'air sur d'improbables biplans Sommer... .
Même si certaines sources locales disent se souvenir de Lucienne Cayat de Castella, première femme parachutiste , .... il semble bien que ce saut ait eu lieu lors d'un autre meeting ,en mai 1914. ...quelques semaines avant qu'elle ne s'écrase lors d'une démonstration en Belgique .....
Meeting de Nevers en 1914: Mme Cayat de Castella, avec son (soit-disant) mari à gauche et son pilote Pelletier |
Le saut à Nevers.: cette fois,çà passe. |
A Bruxelles, voici le harnachement... fatal....
Le centre de parachutisme Paris-Nevers lui avait rendu hommage, en 2014, Mais le nom sous lequel cette jeune femme intrépide était restée dans l’histoire était une invention. Il lui avait été donné par Alphonse Cayat, qui, avant d'être le créateur du "parachute" avait été comédien sous le nom descène pseudo-aristocratique de “Cayat de Castellat”. En laissant croire que la parachutiste était sa femme, il bénéficiait du retentissement de ses sauts (tout en passant au passage pour un parfait gougeat au vu des risques pris par son "épouse"..) . A l'issue de recherches approfondies, Bernard Pharisien (ancien enseignant, devenu chercheur et écrivain) a fini par retrouver la véritable identité de la malheureuse parachutiste. La jeune femme s’appelait en fait Lucienne Blaise,née, à Saint-Benoît-sur-Seine (Aube), en 1892.
Le Lieutenant Ducourneau, lui aussi, aurait mieux fait de rester à Nevers ! Le 23 février 1912, il trouve la mort au-dessus du terrain de Pau. Le monoplan qu'il pilote se trouvant à 100 mètres d'altitude, l'hélice se brise et l'un des débris vint casser une aile L'autre aile fait alors de même et l'avion s'écrase. Le pilote, éjecté de son siège, tombe dans un marais: il est tué sur le coup.
vendredi 19 juin 2015
Brouillard et écran de fumées.
Février 1971 en gare de Nevers....le brouilard monte de la Loire... les installations fixes sont..... derrière. Il faut nous croire..
on aurait pu voir ..çà...
on aurait pu voir ..çà...
jeudi 18 juin 2015
mercredi 17 juin 2015
Couvreur, ..et pas franchement maçon.
Nevers, rue l'Oratoire |
La toiture de cette maison présente de part et d'autre de la lucarne de belles compositions d'ardoises, rappelant la démonstration de savoir-faire de certains chefs d'oeuvres du compagnonnage, avec une opposition symbolique entre le cercle et le carré.
Représenté deux fois , l'emblème caractéristique représentant les outils du couvreur.
Plutôt que d'y voir comme certains la façade d'une loge maçonnique, il semblerait qu'il s'agisse de l'atelier d'un couvreur (l'agencement des pièces laisse peu de doute à ce sujet) qui avait fait son Tour de France. Il y avait bien une loge maçonnique dans cette rue,l'Humanité, mais elle était située plus haut , au 36.