En avant-première: le nouveau look des plaques minéralogiques pour les véhicules agricoles du département.
jeudi 29 octobre 2015
mercredi 28 octobre 2015
mardi 27 octobre 2015
Salut les copains !
..moi, je n'ai pas peur en avion... (même si celui -ci a vraiment l'air bizarre avec sa petite hélice et son soc de charrue à l'arrière...)
lundi 26 octobre 2015
Alex fait tout sauter...
Parachuté dans les maquis du Cher-Nord, "Alex" traverse la Loire le 28 juin 1944 et , avec une équipe recrutée localement, vraisemblablement celle de François et André Meert , des résistants d'origine belge opérant dans le Loiret, il fait sauter le petit pont des Pelus , au km 183 de la ligne Paris- Nevers, dans le voisinage de Neuvy sur Loire.
La circulation est interrompue pendant trois jours. C'est un excellent résultat pour une action de sabotage, car il n'est pas rare, dans certains secteurs proches, de devoir faire sauter les voies toutes les 6 heures, l'occupant étant entrainé à rétablir le passage, même à allure réduite, assez rapidement .
Les Allemands effectuent donc des des réparations de fortune qui autoriseront un tafic ... jusqu'à ce que le secteur soit complètement détruit par les terribles bombardements alliés sur Neuvy -sur Loire en juillet 44, et la ligne de chemin de fer rendue completement inutilisable, tout comme la nationale 7 qui longe les voies.
On voit sur le cliché la reconstruction du pont en novembre 1945.
Après le sabotage du chemin de fer, « ALEX », avec une équipe spéciale, s’occupe pendant une semaine à mettre tour à tour hors de service les ponts-routes sur la Loire et le canal latéral, par où les Allemands font passer leurs colonnes en retraite. Trois ponts sur le canal, dont celui de la grand’route à la Chapelle-Montlinard sont détruits vers le 23 août, obligeant les Allemands à se détourner par de petites routes secondaires pour joindre le grand pont sur la Loire en face de la Charité. Au Guétin et dans les environs, trois autres ponts sont dynamités quelques jours plus tard, toujours sur le canal, mais les Allemands réussirent à réparer assez rapidement celui de la grand’route. Puis « ALEX » passe dans les maquis Cher-Sud pour s’attaquer au pont de MORNAY, sur l’Allier… ( sur la route nationale Bourges-Saint Pierre le Moutier)
samedi 24 octobre 2015
Philanthropes.
Vingt ans avant l'appel de l'abbé Pierre à l'hiver 1954, et bien avant les Restos du Coeur, l'association Les Philanthropes de la Gigouillette s'est lancée dans la même aventure à Clamecy et ses environs.
À l'époque, il s'agissait d'aider les personnes âgées qui n'avaient pas encore de retraite puis, plus tard, de faire face au chômage en aidant les plus jeunes.
Pendant 75 ans, jusqu'à sa dissolution en février 2009, ses membres ont distribué des colis alimentaires et organisé des banquets philanthropiques pour les personnes et les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté. Avec, comme signe de reconnaissance, une coupe en faïence de Clamecy, portée en sautoir, comme on le voit sur la photo.
Pendant 75 ans, jusqu'à sa dissolution en février 2009, ses membres ont distribué des colis alimentaires et organisé des banquets philanthropiques pour les personnes et les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté. Avec, comme signe de reconnaissance, une coupe en faïence de Clamecy, portée en sautoir, comme on le voit sur la photo.
vendredi 23 octobre 2015
Fontaine .
Marcy |
Ces traditions durèrent jusqu'en 1910-1920 dans une grande partie du Nivernais, si on en croit le témoignage de M. Romain Baron,vers 1910; pour le village de Marcy, où coule cette fontaine....
jeudi 22 octobre 2015
Bernard et Glaumont.
mercredi 21 octobre 2015
mardi 20 octobre 2015
V.I.P..
Je suis arrivé dans la Nièvre pour la 1ère fois à l'été 1993...
Voici un cliché de mon arrivée
Et de mon départ
lundi 19 octobre 2015
samedi 17 octobre 2015
Enquête criminelle à Nevers.
vendredi 16 octobre 2015
Soirée étape
La bonne adresse des années 60, fermée depuis vingt ans, a perdu un peu de sa superbe....sans même parler du nom de l'endroit...
Marcelle Trebor en concert au Café de la Paume.
Marcelle Trebor ( Robert, mais à l'envers...) vous prévient de son prochain récital en juin 1903 au Café de la Paume, 7 rue de Nemours à Nevers.
Ce café rappelle le souvenir du jeu de Paume de la famille Gascoing, situé depuis la fin du 17ème siècle à au même endroit entre la rue de Nemours et la rue des Merciers.
Vers 1820, on y lit le Constitutionnel, journal ralliant les libéraux, les bonapartistes et les anticléricaux, et en 1829 on tente d'y créer une Société Littéraire . L'établissement est alors la propriété d'un certain Bonnet, par ailleurs Chef Comptable à la Recette Générale... c'est à dire chez le percepteur des contributions! ( le cumul des genres est fréquent à l'époque.)
Au début du XXème siècle, la fréquentation de l'établissement a changé: parallèlement aux spectacles et divertissements, on y voit beaucoup de "gauchistes" : socialistes, anarchistes, libre penseurs y tiennent réunions publiques et conférences (la Société de la Libre Pensée y organise son congrès régional en avril 1913)
Entre 1907 et 1914 il abrite aussi la loge maçonnique "socialisante" « Les Amis du Travail » (obédience de le Grande Loge de France) qui existe toujours.
Vers 1910 , le café de la Paume est rebaptisé "la Grande Taverne", et se lance aussi dans les projections cinématographique avant, en 1919, de devenir "à plein temps" la salle de projection cinématographique "Le Majestic"...
C'est, aujourd'hui l'arrière du Monoprix.
mercredi 14 octobre 2015
Noyer
Le noyer était un arbre essentiel des campagnes nivernaises. Autrefois planté en masse le long des routes et utilisé pour extraire de l'huile de ses fruits (le moulin de l'Isle, à Donzy en produit toujours),les plus beaux sujets ont pour la plupart été abattus pour leur bois recherché dans l'ébénisterie.
Celui de Châllement, près de Tannay a dû son salut à son tronc trop torse pour être exploitable. 15m de hauteur , 4m de circonférence, Labellisé Arbre Remarquable de France depuis 2012, il est annoncé en bas du village par un bas-relief représentant sa silhouette.
Celui de Châllement, près de Tannay a dû son salut à son tronc trop torse pour être exploitable. 15m de hauteur , 4m de circonférence, Labellisé Arbre Remarquable de France depuis 2012, il est annoncé en bas du village par un bas-relief représentant sa silhouette.
mardi 13 octobre 2015
dimanche 11 octobre 2015
Tu veux ma photo?
vendredi 9 octobre 2015
Docks de Nevers.
En 1912, Alfred Brisset (1867-1946), fils et petit-fils d'épiciers en gros , crée une chaine de magasins à succursales multiples d'alimentation appelée les Docks de Nevers . Il installe siège et entrepots dans les anciens Magasins généraux ( eux-memes créés en 1865...) a deux pas de la maison familiale.
Notons que la représentation ci-dessus , malgré un effet de perspective qui agrandit les proportions est ( pour une fois) assez conforme à la réalité.
Les magasins des Docks de Nevers sont des petits commerces installés notamment dans les bourgs ruraux.
Les clients sont incités à la fidélité par un systeme de timbres -primes. (les" cartes de fidélité Carresinochan" n'ont rien inventé....)
Après les destructions du quartier de la gare lors du bombardement de juillet 1944, la Société d'Applications Industrielles du Béton et du Béton Armé (S. A. I. B. B. A.), rue Docteur Léveillé, à Nevers est chargée en 1949 de reconstruire les chais et une partie des entrêpots.
Pierre T , y passe ses vacances de lycéen pour se faire un peu d'argent "à décharger des wagons de bouteilles vrac et à préparer des commandes pour tous les Docks de la Nievre. Un travail de forçat, des heures supplémentaires autant qu'on voulait... Mais de l'argent de poche pour toute l'année ! Depuis cette période, je suis resté extrêmement prudent avec les bouteilles de Perrier, qui explosaient comme des grenades dans les wagons surchauffés ! Les accidents étaient très fréquents malgré les gants de cuirs mis à disposition..."
Le cliché ci-dessus de 1973 nous montre l'ensemble des batiments, peu avant qu'en 1975, Les Docks de Nevers (déjà absorbés par les Docks Lyonnais à la fin des années 50) vendent les entrepots inutilisés et 113 de leurs succursales aux Economats du Centre de Clermont-Ferrand .
Ces derniers seront eux mêmes rachetés en 1987 par les Docks de France, période à laquelle les batiments maintenant désaffectés seront rasés, lors de la refonte des emprises de la gare et de l'électrification de la ligne Paris- Nevers .( on les voit ci-dessous peu avant leur démolition)
Il n' en reste ... qu'un parking
Alfred Brisset est aussi à l'origine du développement urbain des quartiers du Maupas (une rue y porte son nom ) et Faidherbe. Dans les années 1920-1930, il encourage la vente en lots des terres agricoles au nord de la ville et montre lui-même l'exemple en vendant en lots ses propres terrains.
La Loi Loucheur, votée en 1928 finance la construction de dizaines de "pavillons de banlieue", parfois très modestes, qui s'insallent sur les terrains tou en longueur, caractéristiques de l'ancien parcellaire de vergers et de potagers. Côté Faidherbe, la résidence Château-Brisset perpétue la mémoire de la demeure familiale des Brisset.
La rue des Docks conserve aussi le nom de l'entreprise, avec ces lettres peintes de leur couleur rose caractéristique sur l'ancien mur d'enceinte des entrepôts.
Notons que la représentation ci-dessus , malgré un effet de perspective qui agrandit les proportions est ( pour une fois) assez conforme à la réalité.
vue aérienne des magasins et entrepots en 1925 |
Les magasins des Docks de Nevers sont des petits commerces installés notamment dans les bourgs ruraux.
Le magasin des Docks de Nevers à VARZY |
Fourchambault |
Bonny sur Loire ( Loiret) |
Les clients sont incités à la fidélité par un systeme de timbres -primes. (les" cartes de fidélité Carresinochan" n'ont rien inventé....)
Après les destructions du quartier de la gare lors du bombardement de juillet 1944, la Société d'Applications Industrielles du Béton et du Béton Armé (S. A. I. B. B. A.), rue Docteur Léveillé, à Nevers est chargée en 1949 de reconstruire les chais et une partie des entrêpots.
Une vue aérienne de 1967 . |
Pierre T , y passe ses vacances de lycéen pour se faire un peu d'argent "à décharger des wagons de bouteilles vrac et à préparer des commandes pour tous les Docks de la Nievre. Un travail de forçat, des heures supplémentaires autant qu'on voulait... Mais de l'argent de poche pour toute l'année ! Depuis cette période, je suis resté extrêmement prudent avec les bouteilles de Perrier, qui explosaient comme des grenades dans les wagons surchauffés ! Les accidents étaient très fréquents malgré les gants de cuirs mis à disposition..."
Le cliché ci-dessus de 1973 nous montre l'ensemble des batiments, peu avant qu'en 1975, Les Docks de Nevers (déjà absorbés par les Docks Lyonnais à la fin des années 50) vendent les entrepots inutilisés et 113 de leurs succursales aux Economats du Centre de Clermont-Ferrand .
Ces derniers seront eux mêmes rachetés en 1987 par les Docks de France, période à laquelle les batiments maintenant désaffectés seront rasés, lors de la refonte des emprises de la gare et de l'électrification de la ligne Paris- Nevers .( on les voit ci-dessous peu avant leur démolition)
Il n' en reste ... qu'un parking
Alfred Brisset est aussi à l'origine du développement urbain des quartiers du Maupas (une rue y porte son nom ) et Faidherbe. Dans les années 1920-1930, il encourage la vente en lots des terres agricoles au nord de la ville et montre lui-même l'exemple en vendant en lots ses propres terrains.
La Loi Loucheur, votée en 1928 finance la construction de dizaines de "pavillons de banlieue", parfois très modestes, qui s'insallent sur les terrains tou en longueur, caractéristiques de l'ancien parcellaire de vergers et de potagers. Côté Faidherbe, la résidence Château-Brisset perpétue la mémoire de la demeure familiale des Brisset.
La rue des Docks conserve aussi le nom de l'entreprise, avec ces lettres peintes de leur couleur rose caractéristique sur l'ancien mur d'enceinte des entrepôts.