.... l' Arrosoir dans l'ancien Forum
jeudi 31 mai 2018
mercredi 30 mai 2018
Viva el Presidente!
Au printemps 1895, fraichement élu à la Présidence de la République, Felix Faure se rend au camp militaire de Sathonay près de Lyon pour remettre lui-même les drapeaux aux régiments qui vont s'embarquer les jours suivants pour Madagascar.
Fin mai de la même année , les voyages présidentiels le mènent à Nevers le 30 , puis le 31 aux fonderies Magnard, à Fourchambault .
visite à Nevers: gravures parues dans l'Illustration |
Le 30, le 13ème de ligne y va de sa cantate coloniale, paroles de Camille Desmoulins ( pas le flamboyant révolutionnaire guillotiné en 1794 , mais un homonyme, prosaïque avoué à Nevers.) . Vous en trouverez les paroles ci dessous, la musique est malheureusement tombée dans l'oubli...et si elle vaut les paroles, on n'a pas perdu grand-chose.
Quant au lendemain , à Fourchambault, on préfère couler un bronze pour l'occasion
Bronze souvenir de la visite de Felix Faure |
Le président Faure n'aura pas l'occasion de revenir dans la région. Le 16 février 1899 , à Paris au beau milieu d'une "gâterie" buccale prodiguée par sa jeune maîtresse, le demi-mondaine Marguerite Steinheil, il fait un A.V.C..... Voyant son partenaire de 58 ans en délicate posture, la dame appelle au secours avant de s'enfuir au galop. On prétend que l’écclésiastique arrivé sur les lieux pour lui administrer l'extrême-onction , en demandant si le Président avait "encore sa connaissance", se serait vu répondre par un gendarme "Non, elle vient de s'enfuir par l'escalier de service"...
"Il a voulu vivre César, il est mort Pompée", aurait aussi déclaré Clémenceau, en guise d'oraison funèbre, tout comme l'épitaphe «Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui» qui lui est également attribuée.
A Nevers, cité indifférente au qu'en-dira-t-on, la municipalité débaptise l'antique rue de la Chaussée de Paris: elle devient la rue Félix-Faure par arrêté du 31 mai 1899 ( soit 4 ans exactement après sa visite) C'est aujourd'hui la rue Paul Vaillant-Couturier.
mardi 29 mai 2018
Dans un fauteuil
Les 8 et 9 janvier 1977 a lieu l'assemblée générale constitutive de la nouvelle Fédération Française Handisport (FFH) , qui fusionne plusieurs associations existant auparavant.
Pour sélectionner des athlètes devant représenter la France aux “Olympics Games for the Disabled” (Jeux Olympiques pour les handicapés, précurseurs des jeux Paralympiques) qui doivent se dérouler l’été, un comité d’organisation parrainé par Guy Drut (champion olympique du 110 m haies en 1976) et Marie- Christine Debourse (championne de France de saut en hauteur et de pentathlon jusqu’en 1977) lance les Jeux pré-olympiques.
Les premiers Jeux pré-olympiques servent aussi de Championnats de France "handisport", et ils ont lieu à Saint-Nazaire , les suivants se passent à Tours.
Les troisièmes jeux pré-olympiques sont organisés à Nevers en 1984 sous le patronage de Pierre Bérégovoy, élu maire de la ville l'année précédente.
Les conditions climatiques de la fin du mois de mai 1984 sont difficiles, les températures dépassent à peine 10° et il faut fermer les écoles pour libérer pendant deux semaines les établissements scolaires notamment le collège des Courlis, qui présente l'avantage de disposer d'un ascenseur . On peut alors y recevoir les athlètes et leurs encadrements, pendant que les tentes prévues initialement pour celà au camping de Nevers sont pleines d'eau ...
En soutien à cette manifestation, on vend dans les commerces, les collèges ou des stands improvisés des auto collants, des cartes souvenirs, mais aussi la mascotte de l'évènement transformé en pataugeoire: un canard en bois.
Côté sportif, les épreuves de Nevers sélectionnent 141 athlètes pour les Jeux Olympiques pour Handicapés Physiques (72 athlètes amputés, non- voyants et IMC iront à New York. 69 autres athlètes , polios et paraplégiques, se "contenteront” de Stoke Mandeville, en Angleterre... il aura fallu remplacer "au pied levé" le second site américain prévu initialement pour abriter ces épreuves: l'organisateur de l'évènement étant tout simplement parti en courant avec la caisse!
lundi 28 mai 2018
dimanche 27 mai 2018
samedi 26 mai 2018
vendredi 25 mai 2018
jeudi 24 mai 2018
mercredi 23 mai 2018
mardi 22 mai 2018
Sans fil
1904 |
Au début du XXe siècle, on dénombre 200 troupes ambulantes de théatre forain qui se produisent sur des scènes installées sous chapiteau en France, avec de grandes familles comme les Delemarre, Camp, Cavalier, ou Ferranti.
Jules (1854-1930) et Henri (1858-1938) Delemarre fondent en 1 878 le Théâtre Delemarre Frères. C'est au départ un théâtre de marionnettes à fils extrêmement élaborées , joué dans une structure démontable (la plus grande de leur époque) conçue par Jules Delemarre pour faciliter les tournées. C'est un vrai théâtre, avec des loges et une galerie. Leur principale zone d' activité est le centre de la France ( Berry, Nivernais, Touraine, Val de loire,puis Bretagne Sud , Charentes)
Dans la dernière décade du XIXème siècle les Delemarre décident de remplacer les poupées par de vrais acteurs ... en gardant la même structure de scène.
L'attrait principal des théâtres forains sont leurs prix. Alignés sur ceux des cinémas, il sont en moyenne un tiers, voire moitié moins chers que ceux du théâtre "officiel". La programmation est la même que celles des grandes tournées avec toutes les pièces à la mode. « Du comique, du cape et d’épée, du drame… », résument les frères Delemarre dont la troupe occupe trente artistes toute l'année.
Les imprésarios de tournées classiques, comme celle des tournées Baret ne manqueront d'ailleurs jamais une occasion de se plaindre de cette concurrence qu'ils trouvent déloyale, et ils évitent de présenter leurs spectacles aux périodes où les Frères Delemarre sont installés dans les villes.
Les Frères Delemarre, puis leurs descendants à partir de 1910, joueront avec leur troupe jusqu'en 1934 .
lundi 21 mai 2018
Il passera par ici
Le 11 avril 1857 La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée se voit octroyer par le ministère des Travaux publics la concession d'une ligne « de Nevers et de Moulins à la ligne de Dijon à Châlon, en un point à déterminer de Châlon à Chagny », dont la ligne de Nevers à Chagny, subventionnée à hauteur de 8 MF par l’État , est un élément
La section de Montchanin à Chagny ouvre le 22 septembre 1861 , celle de Nevers à Cercy-la-Tour le 11 juin 1866
C'est la partie restante, de Cercy-la-Tour à-Montchanin ouverte le 16 septembre 1867 dont on voit ici les différentes études de tracés établis vers 1860 par plusieurs ingénieurs via Autun, le Morvan ou le Creusot, chacun défendant ses propres intérêts ( La compagnie d'Epinac, par exemple privilégie une desserte des sites miniers, car c'est sa principale activité )
A noter que le PLM prévoit de passer par Chiddes et Millay Bourg en suivant approximativement l'itinéraire de la D124 actuelle , alors que le tracé définitif (dit "du Creusot" passera plus au sud pour desservir Fours et Luzy
En rose le projet alternatif , plus modeste, présenté en 1862par la compagnie d'Epinac avec des capitaux britanniques |
dimanche 20 mai 2018
Morvan High-tech
Une photo étrange des années 1920-30 représentant l'étang de pêche de Chèvres (situé en fait sur la commune de Vandenesse) au bord duquel est posé un prorotype inconnu d' hydroglisseur (embarcation propulsée par une hélice d'avion) .Cet engin est, au demeurant parfaitement adapté à la circulation sur un plan d'eau de faible profondeur...
Tout laisse penser aux spécialistes qu’il s’agit d’un hydroglisseur construit par Dumont Galvin, le dessin de la partie arrière étant typique de ce constructeur ; le moteur peut être soit un Farman soit un Anzani.
samedi 19 mai 2018
Cà balance pas mal à Decize
vendredi 18 mai 2018
jeudi 17 mai 2018
mercredi 16 mai 2018
mardi 15 mai 2018
Cross
Robert Groogg enrhumait-il ses adversaires? Son nom s'orthographiait en réalité Grogg , et ce Suisse fut champion du monde de Sidecar-cross en 1976, 1977 et 1978 (d'Europe en fait car cette discipline n'existait pas ailleurs) sur un sidecar Norton Wasp.
lundi 14 mai 2018
dimanche 13 mai 2018
As du volant
L’école de pilotage Winfield dirigée par les frères Richard et Mike Knight s’installe à Magny-Cours en février 1963, sur le circuit créé en 1961 par Jean Bernigaud . Winfield est le prénom de la grand-mère maternelle de leur père, qui a lui même lancé plusieurs circuits en Angleterre et aux Baléares.
Au départ financé par la compagnie Shell qui récompense le meilleur élève, le premier lauréat de l'école est le normand Jean Pierre Jaussaud en 1963. Vont suivre beaucoup de futurs champions dont François Cevert .
En 1967 l'école s'installe dans un bâtiment neuf qui existe toujours, malgré le remaniement du circuit en 1987.
le batiment en construction |
le même en 1975 |
Les élèves-pilotes sont formés sur des Lotus 18, qui manquent de fiabilité. A partir de 1968, elles sont remplacées par des monoplaces produites sur place, les Martini à moteur Renault Gordini de 110ch conçues à la fois pour l'école et pour le championnat de Formule France.
Richard Knight enseignant l'art du virage (collection personnelle) |
En 1968 est créé le « Trophée Winfield », pour "rattraper" les pilotes prometteurs mais ayant échoué au « Volant Shell ».
extrait de la plaquette commerciale de l'Ecole Winfield .sur la photo, la Tyrrell 007 pilotée en Formule 1 par Patrick Depailler |
Les frères Knight fondent en 1972 une deuxième école Winfield au Castellet, sur le Circuit Paul Ricard. Premier vainqueur : Patrick Tambay.
Shell se retirant, c’est le pétrolier Elf qui pend le relais: au Volant Shell succéde le pilote Elf,. Yves Le Strat remporte le premier pilote ELF en 1974, premier d'une lignée dont le dernier sera couronné en 1991 .
Yves Le Strat (moustachu) , vainqueur du 1er trophée de l'ère Elf .A sa droite (3ème à partir de la gauche),Ken Tyrrell le directeur de l'écurie de F1 du même nom. |