samedi 30 septembre 2017

A toute vapeur


 

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   Aux mines de  la Machine, le coup de poussier de 1890  a précipité l'installation d'un éclairage et surtout d'une ventilation  électriques dans les galeries.  En 1917, une centrale  de transport de force alimente  donc en énergie électrique les mines de la Machine depuis la fin du 19ème  siècle.  Mais cette installation  n'a plus la puissance nécessaire  à la modernisation prévue  de l'extraction, notamment par le remplacement du vieux puits Marguerite.  L’extraction  à 400 mètres de profondeur y est jusqu'ici confiée  une machine à vapeur antédiluvienne,  qui ne présente plus une sécurité suffisante .
  On projette donc de  remplacer le puits Marguerite  par le puits Henri-Paul, plus grand, et à la machinerie entièrement électrique.

l'ancienne centrale de la Machine

   Les propriétaires des houillères de la Machine, les célèbres Schneider du Creusot, décident alors de construire une nouvelle centrale.
    La production d'électricité par une centrale thermique a un double intérêt pour les Schneider : elle réduit la consommation des chaudières des mines de la Machine, et valorise aussi leurs charbons  inutilisables par  la sidérurgie, et ceux  dont le prix de vente ne couvre pas les frais de transport.
  Leur combustion fournit l'électricité nécessaire au fonctionnement de l'exploitation minière ainsi qu'aux besoins  des villes du Sud-Nivernais. La compagnie Schneider crée donc, avec Rhône Land and Water Power, une société commune: l'Energie Electrique de Rhône-Jura.
   L'objectif est de  construire un réseau électrique à partir d'usines hydro-électrique et thermiques pour alimenter les industries  et les villes voisines.


la centrale au charbon de Montceau les Mines


    Commencée à Champvert, près de Decize, dès 1919, la centrale thermique est inaugurée  trois ans plus tard. Entre temps, l'entreprise locale retenue pour la construction, Buisson et Giffard,  a jeté l'éponge: elle a sous-estimé l'ampleur des travaux, et les Schneider et leur puissance financière ont repris eux mêmes le chantier pour pouvoir le terminer dans les temps.

la centrale en construction

 Le financement de cette centrale est réalisé en partie avec les fonds de dommages de guerre versés par l'Allemagne.
  Trois turbines à vapeur et sept chaudières à charbon fournissent le courant jusqu'à Luzy d'un côté et Garchizy de l'autre (où existe une autre centrale thermique plus ancienne opérée par la C.E.L.E.N. ).



   Sa puissance initiale, de 10 à 12.000 kW, est portée à 25.000 kW en 1927. A titre de comparaison un réacteur nucléaire récent a une puissance d'environ  1.300.000 kW soit 50 centrales de Champvert.

  L'eau est pompée dans l'Aron et stockée  dans un réservoir en béton de 200m3 élevé à 22m au dessus du sol.

   La production  est  est intégrée en 1929 à la Société  "L'énergie électrique Rhône-Jura" à laquelle les Schneider  ont cédé la centrale.    Elle est alors le point d'aboutissement de l'artère Ouest à 120.000 Volts,  Montchanin-Decize, du réseau de la Compagnie Bourguignonne de transport d'Energie, dont la principale ressource, à partir de 1931 est le barrage hydro-électrique  de Cize-Bolozon sur l'Ain.



  Au tournant des années  40 et 50, devenue propriété d'EDF, la centrale fonctionne  surtout  lorsque le barrage de Génissiat sur le Rhône, mis en service en 1947,  n'est pas suffisamment rempli pour  satisfaire la demande . A pleines turbines les installations de Génissiat peut fournir  400.000 kW soit environ 15 centrales de Champvert.
  L'équipement hydro-électrique du Rhône et de ses affluents progressant, la vieille centrale à la technologie obsolète devient très vite  inutile en tant que source d'électricité. La dernière  des sept chaudières encore en activité  n'est plus utilisée que comme générateur  de vapeur pour l'usine Kléber- Colombes voisine .Elle  lui sera finalement cédée en 1965.

la centrale en arrière  plan de l'usine Kleber-Colombes : une seule cheminée fume...

  La centrale est  définitivement abandonnée en 1972, peu avant la fermeture définitive des mines de la Machine .Elle est démolie en 1978.


la centrale en cours de démolition 


vendredi 29 septembre 2017

Le miel et les abeilles

.... à l'abbaye de la Pierre qui vire. ( bon çà n'est pas dans la Nièvre , mais pour quelques centaines de mètres on ne va pas chipoter)

le miel


les abeilles


Bonhomme



jeudi 28 septembre 2017

La bannière



  Dans les années 80, le diocèse de Nevers envoie ses jeunes  ouailles en pélerinage à Lourdes. A cette occasion est réalisée dans un style naïf une bannière qui précède la délégation nivernaise et  présente les principales  "caractéristiques"  du diocèse. Rien n'y manque : les tonneaux de Pouilly (ou de côteaux du Giennois)  , la tradition ferroviaire, la marine de Loire ( la représentation du fleuve suit assez bien le méandre de Nevers) , la cathédrale,  le chêne et la filière bois, les boeufs charolais, les industries (comme les forges de Guérigny).... et  la Formule 1 .
En bas est figuré le calvaire de Chateau Chinon,  ainsi qu' un oiseau tenant dans son bec un rameau. Plutot qu'à une  banale colombe, on a représenté-me semble-t-il  une huppe fasciée.

Institutions



1910

2017  les bureaux du PLM, masqués, abritent

 le pole infrastructures / transports du département au 14 rue Jeanne d'Arc.


mercredi 27 septembre 2017

Matchoro pour dames.


il y a pratiquement 50 ans, rue Saint Martin à Nevers.


  Dans la vitrine du magasin de vêtements Matchoro se reflète l'enseigne de  l'Electro Domestique,   sis de l'autre côté de la rue .

Maintenant

 Mais on peut  encore se procurer à Nevers  des articles en toile  de chez Matchoro   ...il suffit  d'acquérir un  tableau de  leur fils, le peintre  Guy Matchoro qui m' a (aimablement comme toujours)  transmis le cliché d'époque.

lundi 25 septembre 2017

vendredi 22 septembre 2017

Les travaux sont finis

...sur le pont de Fourchambault, et les cyclistes de la Loire à vélo ne peuvent résister à l'envie de rouler dessus.


Magny cool

    Laurent Voulzy ( gratos) , les Rafale  -payants.- de la Marine (... en plein milieu des terres), des Renault: on faisait feu de tout bois pour attirer le chaland sur le circuit...



mercredi 20 septembre 2017

Les allocs de l'écureuil

Vous habitez  près de Nevers?
Vous avez  une eu ribambelle de gosses avec votre bourgeoise, mais vous n'êtes ni alcoolique, ni violent?
Vous êtes un vrai  Français ?
Tentez votre chance à la Caisse d'Epargne de Nevers....

Coin de Paris



quésaco??

 

la réponse est ici...



profitez-en , les locaux sont libres!





trop  tard...


mardi 19 septembre 2017

Un curé à Poil: Doux.


  Lettre à Paul Doux... curé à Poil dans les années 1920...
    L 'Abbé Paul DOUX  a été nommé curé de la paroisse de Poil  en  décembre 1907.

lundi 18 septembre 2017

Marine Nationale







d'eau douce... aux écluses de Bazolles


     Si la présence de cet auto collant peut paraitre incongru,  Daniel G.. un lecteur régulier,  nous rappelle opportunément ce qui suit:
 "N'oublions pas que les conscrits de la Nièvre ont été considérés comme "Inscrits Maritime" au même titre que les jeunes du littoral, pouvant faire le Service Militaire dans la Marine Nationale. J'ai pu en profiter... La raison, une Ordonnance datant  de Louis XIV, les ancres et chaînes des navires de la "Royale" étant fabriquées aux forges de Guérigny, puis acheminées sur la Loire à partir de Nevers, jusqu'aux arsenaux de l'Atlantique...."
 Merci pour ce rappel historique.

dimanche 17 septembre 2017

C'est le moment de ressortir vos emprunts russes




C'est les boules en 1980.




Dix neuf nations , pour 37 équipes participent aux championnats du monde 1980 de pétanque sur un terrain (qualifié de très difficile) spécialement aménagé par les services technique de la mairie de Nevers sous le hall couvert de la Barrate.
 Pour s'y imposer , il faudra "tirer au fer".... pas question non plus de faire trop rouler les boules , on est loin du billard proposé certaines années !




 Cette année là, c'est la Suisse qui gagne, devant l'Espagne et l'Italie.. ( à cette époque les Français, éliminés en quart de finale  n'arrivaient même pas à gagner à un jeu inventé chez eux, et devant leur public....pff.......)

mercredi 13 septembre 2017

C'est son dada

   A peine une semaine après la libération de la ville, le 6 septembre 1944, Fourchambault  se dote d'un Comité Communal de Libération (CCL) , sorte de municipalité provisoire. Comme un peu partout dans le pays, l'un des sujets les plus brûlants est le manque de chevaux.
  Ici c'est celui qui  tirait la benne à ordures qu'il faut remplacer...et on s'adresse donc à la commission ad-hoc...chargée de ventiler selon l'uurgence les montures abandonnées par l'occupant dans sa retraite.


  Remarquez qu'on a simplement rayé la mention Etat sur l'en-tête du document,  pour la remplacer par République...
                

lundi 11 septembre 2017

Y a qu'à laisser refroidir



Défilé du 11 Septembre...

... 1921: la population de la Charité défile,avenue de la Gare, lors  de l'inauguration du monument aux morts de la Grande Guerre, (Louis Mohler, architecte et Clotaire Champy, sculpteur.)