Au XIXe siècle, le propriétaire du château de La Barre à Livry au sud de Saint Pierre le Moutier découvre du kaolin (une variété d'argile blanche ) sur ses terres.
En 1856, il fonde une entreprise de porcelaine employant une quarantaine d'ouvriers qui utilise donc cette matière première, comme dans la région de Limoges . Faute de débouchés la porcelainerie ferme une dizaine d’années après.
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Pour loger les ouvriers de l'usine de porcelaine, une sorte de coron
minier est construit à Livry sur la route de Langeron (rue des Maisons
Neuves)
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En 1929, la Société M.E.G., Moraillon et Genty reprend l'activité de l'extraction du sable kaolinique dans une mine creusée jusqu'à près de 35 m de profondeur.
Dans les années 40, l'extraction est toujours souterraine.
La pronfondeur des galeries est de 12 m.
Les galeries d'une hauteur sous plafond de 2 mètres sont étayées par des poutres de chêne.
On extrait le kaolin au pic...Un ouvrier peut abattre 6m3 par jour, pour un total journalier d'environ 30m3.
Le kaolin est chargé sur des wagonnets qui sont envoyés jusqu'au 1er étage du batiment d'extraction par un monte-charge treuillé électriquement .
Le contenu du wagonnet est ensuite versé dans une trémie qui remplit un autre
wagonnet plus grand de 1m3 de contenance placé au niveau inférieur.
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Un wagonnet laissé sur place en 2017 ( merci à Jean- Marie P. , pour la photo)
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Un petit tracteur Decauville diesel de 10cv tracte ensuite des convois de 6
wagonnets à la vitesse de 10km/h jusqu'à la gare de Saint Pierre
le Moutier.
Dans les années 1960 La Société des Carrières kaoliniques de La Barre modernise l'exploitation: les mines sont alors inondées et font place à des carrières à ciel ouvert toujours en activité. (le permis d'exploiter en a été renouvelé il y a quelques années)
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la carrière à ciel ouvert dans les années 60. |
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Les installations actuelles
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Le stock de sable kaolinique
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