Gendarmes ou moines

 ... quand les pandores logeaient dans l'abbaye à Corbigny.

Fleurs du pré

C'est la fête  sur le stade du Pré Fleuri en 1954..

Dans les années 50 -60 , en foin d'année les enfant des écoles et des collèges  défilent depuis le centre ville de Nevers jusqu'au stade du Pré Fleuri via  le pont de Loire. Sur place a lieu  un spectacle avec des mouvements gymniques.

Exercice...

   1919. La guerre est finie, mais ce n'est pas une raison pour les troupes du Corps Expéditionnaire américain stationnées à Clamecy de négliger l'entrainement!

Vous préférez le cinéma?   En cliquant ici, ... le film!

Presqu'ile

  Novembre 1945: vues aérienne de l'ile du Faubourg, à la Charité, avec les deux ponts détruites et remplacés par des passerelles en bois

Et moi, je fais comment?

 

Nevers, bords de Loire

Il y a 80 ans

 

Paris-Centre , 1941

Ballons gonflables

 

  L’Ecole nationale d’aérostation militaire est  créée à Cosne  en 1920  dans les locaux de la caserne Binot . Elle est  chargée de la formation  des deux régiments d’aérostiers de l’armée française, et, à l'occasion, d'officiers étrangers, Les quelques 600  soldats présents sur le site apprennent  a manœuvrer les ballons ronds ou en forme  de saucisses, on y suit des cours  d'observation, de réglage de tie au canon, de télécommunications, de photographie aérienne, de météo, de tactique militaire,.. Un terrain d'exercice est mis à la disposition par la municipalité au sud de la ville le long de la nationale 7.

  Quatre ans seulement plus tard , sur décision des autorités militaires, l’école est transférée à Versailles.   Le 3 octobre 1924, le commandant Néant, le capitaine Nicolas, le lieutenant Baradez et le sous-lieutenant Domier décollent  une dernière fois de Cosne à bord de leur ballon pour rejoindre leur nouvelle affectation.

Le cut-off de Nevers.

   En 1917 Nevers  est  une zone stratégique sur l'axe entre les lieux de débarquement  et le front, et s'apprête  à supporter un important trafic de troupes et surtout de matériel made in USA. Mais la configuration nord-sud de la gare de Nevers n'est pas compatible avec le transit  ouest-est  de centaines de trains. 

  Fin 1917 - les Américains anticipent alors  au moins deux ans de conflit- le Génie américain va donc se résoudre à construire  une déviation, un "cut-off", à partir de  juin 1918. La construction représente 8,850 km de déviation entre le Pont Carreau, à Challuy, et Saint-Éloi, sur la rive droite de la Loire. Elle inclut un pont sur le canal latéral à la Loire (65m), un autre au-dessus de la ligne de chemin de fer de Saincaize (37m) et , le plus spectaculaire, un pont de bois à double voie long de 427 mètres pour traverser  la Loire et rejoindre Saint Eloi, surnommé "le pont des Américains". Pour ce travail titanesque pour l'époque   4000 à 5000 hommes seront nécessaires  ( d'après une estimation de  Jean-François Jondeau, de l'association la Sermoisienne interviewé en 2017 par le JDC ), dont une part de travailleurs italiens sous contrat avec l'armée américaine.

 Le "cut-off" est prêt le 20 octobre,..22 jours avant l'armistice du 11 novembre suivant … L'exploitation  se poursuit jusqu'au 12 août 1919,  notamment pour rapatrier les troupes du front.  735 trains vont tout de même emprunter  cet itinéraire jusqu'au 12 août 1919.

  Le démontage de l'ouvrage durera jusqu'en 1925,...bien plus longtemps que sa construction!

  En voici quelques clichés inédits, dénichés dans les Archives Nationales des USA..

  Enjoy!

 

ouvriers italiens à l'oeuvre

Entre  les repères temps 0'40"et 2', de   CE FILM D'EPOQUE on peut voir les Italiens  extrayant du ballast du lit de la Loire , puis dans leurs baraquements à Sermoise.

 

..Sur ce film (cliquez) également déniché dans les Archives américaines, entre les minutes 4 et 7  on fait même un petit tour sur la voie du cut-off! Le reste du film, même s'il est tourné un peu partout  en France,  montre bien les techniques employées.

Déconfinement lointain....

 

dans une supérette à Vauzelles

Catacombes

 

route de Sermoise

A cheval sur mon vélo

Vivement les pistes cyclables...

Ateliers

Vauzelles, vers 1960 

Finition

 

février 1967: les architectes  Claude Parent et Paul Virilio 

assistent au dernier surfaçage de l'église  Sainte Bernadette du Banlay

Photographie  Jean Pottier, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine

5 semaines en ballon

   Au printemps  dans les années 1920, une compagnie du 2ème  régiment d' Aérostation  stationne régulièrement   à Nevers, caserne Pittié, pour effectuer des manoeuvres dans la région: gonflage des ballons à l'hydrogène, manœuvre à bras d'homme et envol des  "saucisses de 1000 m3.

  A noter: entre 1920 et 1924, l'instruction des aérostiers se déroulait auparavant caserne Binot à Cosne.

 Le 2ème régiment est issu de la transformation en 1920 du 2e groupement  d’aérostation, créé en 1915 pendant la 1ère guerre mondiale . C'est une unité de l'armée de terre qui utilise pour le repérage de l'artillerie et l'observation  des ballons captifs. De nos jours, on utilise des drones...

un ballon , quartier Faidherbe

les aérostiers vers 1924

les aérostiers en 1927,  caserne Pittié  (on est passé aux bérets )

mai 1925: au dessus de la rue Alsace-Lorraine, un avion de prises de vues

 aériennes photographie par hasard un ballon captif

Quoi?

 

Nevers 

Gastronomie bandante

 

Nevers, porte du Croux

Cheminots sportifs

 

Au bord de la piscine, l'hiver.

 

Plagny

Le dimanche après la messe...

       Un des premiers offices à Sainte Bernadette du Banlay en 1967.

  

Photos Jean Pottier ,Médiathèque de l'architecture et du patrimoine

Mademoiselle Michelin

 ...au bord de la Nationale 7 à Plagny

A peu près ici. La dame est partie...

Salon de l'auto

Est ce ici que l'anar chie?

 

La Charité sur Loire

En voiture avec Perrin.

 

 Place Saint Laurent  à Nevers, l'autobus Bernard des transports Perrin à Rouy pour  Moulins-Engilbert via Chatillon en Bazois  Tamnay Saint Benin d'Azy  attend ses passagers.

 En période de vacances, le même autobus emmenait les pèlerins à Lourdes (12h à 14h de route via le Cantal et l'Aveyron)

Rouvrez les bars ...

... les tonneaux sont pleins!

 Le char sponsorisé par les bières La Meuse lors des fêtes de la mi-Carème 1922

Vapeur froide

 

Les locomotives 241 P 7 et 241 P 22 à Nevers, vers la fin.

Herbes

 

  Pierre Suchaud, herboriste de son métier, est candidat  aux élections sénatoriales de Nevers en 1910.  Il va éditer à ses frais  des publications hebdomadaires dans un périodique intitulé L'Echo du Lavoir , qui dénonce violemment  toutes  les personnalités nivernaises  et leurs  diverses magouilles,  tricheries,  et incompétences diverses...  Bien entendu, aucun des "grands électeurs" devant désigner leur sénateur -et dont beaucoup devaient  se sentir plus ou moins directement visés par les diatribes du candidat-  ne votera pour lui. Suchaud  retourne à son métier d'herboriste qu'il exerce jusqu'aux années 40.

le 25 rue Saint Etienne, maintenant..

Pont de Fonte à la Charité

 Pour franchir le petit bras de Loire entre l'ile du Faubourg et la rive gauche , côté Cher il semble  qu'il y ait eu un pont  de  bois construit  vers 1673. Le 16 janvier 1789, tout comme le pont de Nevers,  deux arches du pont s'écroulent  sous  la crue de la Loire. 

  L'ouvrage  reconstruit, toujours en bois, en 1805,  ne dure pas longtemps: il est en  ruine dès 1831, et un nouvel ouvrage devient nécessaire, notamment  pour assurer l'importante communication établie par la nouvelle route royale n° 151, de Poitiers à Avallon et Sedan.

 Parmis  les divers systèmes de construction qui pouvaient être adoptés, l'administration  (il s'agit d'un pont public  et non d'un pont à péage comme à Fourchambault ou à Cosne)  choisit de le remplacer par un pont suspendu  classique , qui est mis en service en 1841. 

gravure de 1840 représentant probablement la construction du pont suspendu

  En 1868 après la crue de 1866, il est remplacé par un pont métallique appelé « pont de fonte »   de structure analogue au viaduc  de chemin de fer de Nevers, mais en plus petit. (le "pont de Fonte") . Il reprend les culées du pont précédent,  mais on lui ajoute des piles intermédiaires. 

 Ce pont  est détruit par l’armée allemande en septembre 1944 lors de son évacuation de la Charité. 

  Un bac puis une passerelle provisoire assurent alors la traversée jusqu’en 1950, date à laquelle est construit le pont en ciment armé actuel, posé sur les piles d'origine . 

Juin 1949: la passerelle et le pont prêt pour la reconstruction

le pont juste fini

aujourd'hui