vendredi 31 mai 2019

Cosne sur plage

Cette fraiche demoiselle allongée  sur un banc de sable sur fond de Loire (?) a été , elle aussi ,  aperçue  sur la Nationale 7 en direction de Cosne...


jeudi 30 mai 2019

Les Français parlent aux Francais..

.... radio amateurs!


La hauteur des immeubles du Banlay permettait aux radio-amateurs d'ameliorer la portée de leurs antennes.

mardi 28 mai 2019

Spiritisme

3 mai 2019 , devant le Donald's :  Ghostbuster, photographe,  immortalise le départ  de l'Esprit de la Transpub !


dimanche 26 mai 2019

A voté

Demandez le programme...

..devant un bureau de vote à Nevers.

Bussy

    Le Grand Café , au 4, Place du Lycée est tenu par un certain  Bussy de 1901 à 1908,  qui le fait remanier en 1906 ( il lui fait rajouter une structure en béton de 2 étages et une aile côté rue de Rémigny...) Malgré ces opérations couteuses qui l'obligent à revendre l'établissement pour éponger ses dettes- il lui laissera son nom.


Les photos datent des années 1920- 1930



en arrière plan, le Lycée ( détruit par le bombardement de 1944)



Aujourd'hui ->c'est ici


jeudi 23 mai 2019

dimanche 19 mai 2019

Varzy Gare


Varzy gare en 1966,  derrière le train  de marchandises, un wagon de la Société forestière de Clamecy et du Centre

1905


intérieur de la gare dans les années 2010  photo de -> ce blog)


jeudi 16 mai 2019

Marché couvert


Le marché couvert  inauguré en 1913 fait partie d'un ensemble de constructions réalisées par la municipalité d'Imphy au début du 20ème siècle, et comprenant  l'école communale de filles, la mairie, les bains douches, et l'hôtel des postes.


mercredi 15 mai 2019

Le bar est ouvert


avant/après

2018



2019


 Nevers, rue de la Jonction ( si la peinture à disparu, la propriétaire est bien vivante!)

lundi 13 mai 2019

dimanche 12 mai 2019

samedi 11 mai 2019

Scrutin




Les élections législatives de 1902 ont eu lieu les 27 avril et 11 mai 1902. Elles se sont déroulées au scrutin uninominal à deux tour . Le circonscription de Nevers  est remportée par le Radical-Socialiste sortant Alfred Massé.

vendredi 10 mai 2019

Après la chute des cours

(FICTION:SUITE)

  Ici, on allume des cigares cubains  et la nouvelle favorite de Monsieur le Maire a placardé sur sa poitrine nue la photographie en couleurs  du grand homme, en plan américain, les bras levés en signe de victoire. Elle se colle aussi, furtivement, contre bien des convives qui ne sauraient ni la saisir, ni la repousser et ne peuvent décemment l’ignorer. Quand arrivera mon tour, que devrai-je faire  au contact de cet aimant fou  qui ne m’appartient pas?




            Dans les bureaux condamnés par la faillite météorique des embryons d’empires technologiques, on parle, lors de  chaque festivité,  des  épidémies qui agitent notre  siècle condamné à recommencer à zéro.  
  Là-haut, chacun affecte de se sentir immunisé: dans un étrange souci de  moralité  on se doit  de boire dans des verres mis en commun, de transmettre au hasard  les germes pathogènes par les plaies des gencives, dans les boissons fermentées qui repassent de main en main. On prend plaisir à ne contaminer que les blessés et les faibles…
Ceux qui sont aujourd’hui intacts le resteront ils tous, lorsque les fêtes seront finies?
            Maintenant, Monsieur le Maire m'exhorte à raconter encore une fois ce que j'ai vu de situations identiques, à Londres et ses Docks reconvertis, dans les cités affairistes de l'Asie qui grattent des cieux impassibles, au pied des Twin-Towers qui ne font plus qu’une. A Sao Paulo où des essaims d’hélicoptères partiellement blindés sautent d’un Condominium à l’autre, en se faufilant souplement entre les balles traçantes surgies des favelas.  Je cite de mémoire les cités oubliées de Chaldée et de l'Akkad affamées par la lente montée du sel dans leur terre trop irriguée. Je suggère l’exode des Mayas délaissant leurs pyramides. Et j’invite chacun à se moquer  de Venise, Venise qui a chaviré dans sa lagune, sous le poids des sicours amoureux, comme entraînée par  l’obésité de sa propre caricature.

            Ici au moins, on assiste fièrement au basculement de la vie entre la ville et la Centrale.   
  Dans les rues circulent des faux billets de recommandation autorisant à jouir du spectacle  et qui passent de main en main au gré du marché noir .

            On se complait dans cette projection futuriste des villes qui nous sont proches, Chacun devient  un voyageur. Monsieur le Maire nous paye fort bien pour la description que nous lui faisons des misères voisines. Dans la Salle des Fêtes, les invités cherchent à se protéger à l'ombre de Monsieur le Maire, qui boit de plus en plus vite des liquides de plus en plus chers. La favorite a un verre plein dans chaque main. On s'est assis sur le toit et les premiers corbeaux montent en bandes criardes depuis la ville.
            L'électrophone tourne, le ventilateur tourne, les turbines tournent dans la Centrale  alimentée en énergie  par les tonnes de documents abandonnés par la faillite universelle.
   La nuit a vieilli. Monsieur le Maire ne va pas tarder à s'écrouler sur un immense canapé italien, et c’est comme un plongeon  dans le vide,  sous les applaudissements.
            Un interrupteur s’ouvre, quelque part dans une des  pièces du gratte-ciel. La Centrale cesse de ronronner. Des lumières se rallument sur la ville. 
  Les corbeaux venus migrer ici se posent sur le dos des fêtards  et picorent à même leur crane les résidus de la fête.
            Chacun est revenu pour veiller sur l'image de la ville.
             

A grande échelle..


Années 30: les Sapeurs-Pompiers  de la Charité essayent leur nouvelle moto-pompe, quai Clémenceau.

jeudi 9 mai 2019

Après la chute des cours

CECI EST UNE FICTION.
 

             Écrans d'ordinateurs béants. 
             Réfrigérateurs en état de veille. 
             Des contrats de location commerciale non honorés, des formulaires d'état des lieux vierges qui remplissent les armoires brûlent tout le jour  dans les poêles à sciure vomissant leur fumée par des tuyaux coudés, jaillissant en surplomb des long murs par les doubles vitrages découpés en cercles  à la pointe de diamant.
   Sur l'escalier de secours métallique, des lambeaux de tissus délavés décorent les pointes d'acier qui défendent l'accès des étages supérieurs et l’amiante rampant dans les conduits d’aération.

            Chaque soir, le démarrage des turbines dans la Centrale électrique coïncide avec l'entrée en vigueur du couvre-feu.
  Les lumières s'allument autour du réacteur pendant que  l'éclipse recouvre le reste de la ville.
  Monsieur le Maire a convié tous les Élus de la journée à savourer ce paradoxe du haut de son building. La rumeur populaire et les feuilles volantes à sa solde, lâchées du haut des gratte-ciel municipaux, se font l'écho de ces mondanités. La Salle des fêtes, toute  en hauteur, est inaccessible, hors par les escaliers de béton nu sur lesquels s'ouvrent les portes pare-feu marquées du nom de chaque nouveau  locataire.        
 Je dépose mon porte-documents sur une chaise à roulettes étrangement dépoussiérée  sous un calendriers illustrés par les images de quartiers d'affaires internationaux, comme autant de passeports périmés  pour un passé  qui a fini d’échapper à presque tous les invités. 
   Je viens d'arriver.
  On me salue de tous cotés.
 Jamais je n'étais monté si haut. .
 Chacun parait attendre  l'ouverture de mon porte-documents. On m'abreuve des conversations  sur le débit de la Centrale, suffisant-mais pour combien de temps encore- pour alimenter les servitudes extrêmes des buildings construits à la hâte au bord du fleuve royal. Il me semble qu'il s'agisse là d'une ancienne et irréversible habitude dont personne ne songe à se défaire..

            Maintenant, Monsieur le Maire parle
            Certains d'entre nous se souviennent encore: Monsieur le Maire, donnant ses réceptions du  dimanche, quand les ascenseurs se refermaient sur les bureaux aux moquettes chargés d'électricité statique,. Monsieur le Maire disant, déjà: "Cette ville m'appartient. Vous en  êtes qles hôtes pendant le temps que je jugerai nécessaire."







            Tous admirent la façon dont il a survécu à la ruine de la spéculation, en lançant la mode d'habiter soi-même ses bureaux désaffectés. La croyance qu'il abrite dans son gratte-ciel les Services d'Entretien de la Centrale électrique n'est pas pour lui ôter des suffrages indispensables  lors de la prochaine réunion du Collège   Électoral.

   Les cocktails tiédissent dans les verres malgré la nuit fraichissante, Monsieur le Maire a pour programme électoral  favori le récit de ses succès passés.

            Au sommet des deux condenseurs  à la silhouette de toupies,  la vapeur témoigne maintenant de l'arrivée de courant électrique frais provenat de la Centrale. Comme moi , les invités semblent ressentir la poussée de tension qui abreuve le réseau, fait briller les lampes, allège la souffrance pleurnicharde du tourne - disques. Un ventilateur à trois pales, recouvert de papier d'aluminium, se met à brasser l'air confiné par le blocage de la climatisation tandis qu’en bas, sur les quais les pêcheurs tentent d'attirer les silures à la flamme de leurs briquets à essence.
 (à suivre ->ici)

Hotel

à Cosne

maintenant: un immeuble banal





il y a un siècle: l'hôtel en face de la gare


mercredi 8 mai 2019

La Vigne

  Au sortir de la guerre, Henri Burdin , propriétaire du Relais Gastronomique en centre bourg de Saint Pierre le Moutier ( Rue de Livry) décide de s'agrandir et de profiter du boom naissant du tourisme routier  sur la Nationale 7. Il transfère son activité dans une ancienne maison , un peu en retrait de la route  qu'il fait rénover et équipe d une terrasse couverte.


Henri Burdin prend sa retraite dans les années 60 et son établissement est repris par les Buhrmann qui le rebaptisent "La Vigne".







2010






2019