dimanche 28 mai 2023

Lambiotte bis

 







 L'entreprise Lambiotte-Frères  achète en 1891 aux enchères les bâtiments de Demeurs (commune d'Urzy)  et y installe un complexe de distillation du bois qui complète les activités du site de Prémery . Elle emploie une centaine d'ouvriers  en 1912.  En1939 l'usine est revendue  à la société Roure Bertrand  .
Après la deuxième guerre mondiale, le site abrite dans l'ordre  une scierie, une fonderie de métaux cuivreux,  puis diverses entreprises de BTP, dont la société  Parrotta, enfin, depuis 1985,  la société NTB.

samedi 27 mai 2023

G.V.C. 14-18

               A l'entrée en guerre de la France en août 1914,  200 000 hommes sont mobilisés dans toute la France pour le service de la garde des voies de communication (ou GVC).  Leur mission ? Surveiller les voies de chemins de fer, mais aussi les lignes télégraphiques et bien d'autres infrastructures stratégiques en temps de guerre. Ce corps,  formés par des éléments de la réserve territoriale, est l' évolution  du Service de Police des voies ferrées et de leurs abords  créé en 1887, puis du service de garde des voies de communication (SGVC)  institué en juillet 1890.

  Sur ces clichés on voit les membres de la G.V.C. affectés au secteur de Decize.




Décret organisant la garde des voies de communication

Paris, le 5 juillet 1890.         

      LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE,

      Vu la loi du 2 juillet 1890;

      Sur le rapport du Ministre de la guerre,

             DECRETE :


      ARTICLE PREMIER. — il est établi un service de garde des voies de communication en temps de guerre.
      Ce service a pour but d'assurer la sécurité des lignes de chemins de fer, canaux, réseaux télégraphiques et téléphoniques, nécessaires aux besoins des armées et désignés par le Ministre de la guerre.

      ART. 2. — Le service de garde est organisé par subdivision de région, sous l'autorité du commandant du corps d'armée.
      Il fonctionne dès le jour de la mobilisation, et plus tôt si le Ministre de la guerre en donne l'ordre.
      Dans la traversée des places fortes, ce service est assuré par les soins du gouverneur militaire.

      ART. 3. — Dès le temps de paix, chaque commandant de subdivision prépare toutes les mesures nécessaires à l'exécution du service en temps de guerre.
      A cet effet, il se concerte avec le préfet du département, ainsi qu'avec les représentants des différents services intéressés, savoir
      L'ingénieur en chef des ponts et chaussées chargé du service de la navigation ;
      Le directeur des douanes ;
      Le conservateur des forêts ;
      Un représentant de l'administration des télégraphes ;
     Un agent supérieur de chacune des compagnies de chemins de fer dont les lignes traversent la subdivision ;
     Le commandant de la gendarmerie et tous autres chefs de service dont le concours serait reconnu utile.

      Les dispositions arrêtées, dont l'ensemble constitue le plan de protection des voies de communication, sont soumises au commandant du corps d'armée et rendues exécutoires, s'il y a lieu, par le Ministre.

      ART. 4. — Le personnel de garde est formé par les hommes de la réserve de l'armée territoriale.
     Ces hommes sont désignés par l'autorité militaire, en commençant par les classes les plus anciennes, et choisis parmi ceux résidant dans les communes les plus voisines des points sur lesquels ils doivent être employés.
      Ils sont organisés militairement et rattachés au dépôt du régiment territorial d'infanterie de la subdivision.
      Les cadres sont fournis par le régiment territorial ou à l'aide de nominations faites au titre du service spécial par le commandant de la subdivision pour les grades de caporal et de sous-officier.

      ART. 5. — Dans chaque subdivision, le commandement de l'ensemble du personnel est exercé par un officier supérieur ou exceptionnellement par un capitaine, désigné par le commandant de la subdivision et ayant sous ses ordres le nombre d'officiers et de sous-officiers convenable.
      Les officiers sont choisis parmi ceux qui ne sont pas pourvus d'emplois actifs en cas de mobilisation, parmi les hommes employés qui possèdent l'aptitude nécessaire, ou enfin dans le personnel des services civils énumérés aux tableaux A et B de la loi du 15 juillet 1889.

      ART. 6. — Des instructions du Ministre de la guerre déterminent les détails de l'organisation ainsi que l'armement et l'équipement du personnel de garde.

      ART. 7. — Les hommes qui ne sont plus assujettis aux obligations militaires et ceux des classes astreintes à ces obligations qui n'ont pas une désignation assignée en cas de mobilisation, peuvent participer à la garde des voies de communication en qualité de volontaires. Ils souscrivent un engagement en conséquence, mais ne peuvent être obligés à servir en dehors de la subdivision de région à laquelle ils appartiennent. ils sont classés pour ordre dans les corps de vétérans dont la formation est prévue par l'article 8 de la loi du 15 juillet 1889.

      ART. 8. — En temps de guerre, tous les hommes employés au service de garde, quelle que soit leur origine, font partie de l'armée et sont soumis aux lois militaires.
Ils jouissent de tous les droits des belligérants.
     Au cours des opérations, le commandement prend les dispositions nécessaires pour que, dans la zone exposée aux incursions de l'ennemi, ils portent un uniforme régulier.

      ART. 9.— Les troupes spéciales du service de garde sont exercées, dès le temps de paix, en vue de la mission qu'elles auront à remplir en temps de guerre.
     A cet effet, elles sont convoquées et distribuées sur les points qu'elles sont destinées à protéger.
     La durée de ces exercices ne peut, pour le même homme, dépasser neuf jours en neuf années.
     Les convocations ont lieu sur l'ordre du commandant de corps d'armée, d'après les instructions du Ministre.
Les volontaires ne peuvent être obligés de participer aux exercices. ils reçoivent seulement des bulletins d'invitation analogues à ceux en usage pour les sociétés de tir de l'armée territoriale.

     ART. 10. —Les dispositions arrêtées par l'autorité militaire pour la garde des voie de communication ne préjudicient en rien aux attributions de police générale ou municipale qui appartiennent aux préfets et aux maires.
Il en est de même pour les obligations ordinaires qui incombent aux divers services publics, à la gendarmerie ou aux compagnies de chemins de fer relativement au maintien de l'ordre et de la sécurité ou à l'exploitation des voies de communication.
     Dans l'exercice de leurs attributions, les préfets et les maires ou leurs agents, les fonctionnaires et agents des divers services publics et ceux des compagnies de chemins de fer prêtent leur concours au personnel militaire chargé du service sur les voies de communication gardées.

      ART. 11. — Le Ministre de la guerre est chargé de l'exécution du présent décret qui sera inséré au Bulletin des lois.

      Fait à Paris, le 5 juillet 1890.

Signé : CARNOT.          

           Par le Président de la République:

    Le Président du Conseil, Ministre de la guerre,

            Signé : C. DE FREYCINET.


vendredi 26 mai 2023

1943

 


 En 1943, le collège de  jeunes filles  est implanté rue de l'Oratoire (aujourd'hui rue Marguerite Duras)

mercredi 24 mai 2023

Annexé




    Dès le début de son mandat de maire de Nevers, Pierre Bérégovoy cherche à faire de Nevers une ville universitaire, en partant de zéro.  En 1987 il arrive à convaincre le directeur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique de Nancy  de créer à Nevers une annexe de son établissement dans l'ancienne école de la rue de l'Oratoire. L'implantation de l'ENSEM est supprimée dès 1989 et l'ISAT sera créé 2 ans plus tard en 1991. Il reste cette pierre sculptée sur un mur à l'angle des rues Marguerite Duras et Adam Billaut.




dimanche 21 mai 2023

230 A 319

 

Loco PLM 230 A 319 nouvelles soupapes du dépôt Nevers , probablement vue à Cosne

samedi 20 mai 2023

Pont sur la Loire à Decize

             La construction à Decize d'un pont suspendu  sur la Loire est autorisée par décret royal le 20 Janvier 1830. Le pont, à péage, est  inauguré le 1er mai 1831, et la concession  est rachetée par la commune en 1888, avec le soutient financier du département et de l'Etat.  




" trucage" photo superposant une image d'un avion du   meeting aérien de 1912

 sur une vue du pont suspendu , ayant disparu à cette date.

  Un nouveau pont  en béton armé ( procédé Hennebique mis en oeuvre par  la Société de Fondations) , lui succède en 1904-1905. 






  Le pont est détruit en 1940 et en 1944.

passerelle provisoire posée en attendant la construction (1956-1960) du "pont du 152ème RI")


Christian G , Decizois nous raconte : " Je me souviens du Pont en bois qui tremblait quand un camion passait dessus. Le mieux c'était l'hiver quand la Loire chariait des morceaux de glace et que des militaires tiraient avec des grenades pour protéger le pont."


Le pont du 152ème R.I.

crédit : Structurae/ J . Mossot



Je me souviens du Pont en bois qui tremblait quand un camion passait dessus. Le mieux c'était l'hiver quand la loire chariait des morceaux de glace et que des militaires tiraient avec des grenades pour protéger le pont.

lundi 15 mai 2023

The Doug

 


... n'ayant pas le cœur de regarder le concours l'Eurovision dans le poste de télévision, je pose une option un peu au hasard sur le Café-Charbon où se  produit, sans son orchestre habituel qui lui a fait faux-bond au dernier moment,  The Doug, nouveau chanteur-rappeur auvergnat ( de Clermont...) de moi inconnu. Eh ben... grosse bonne surprise:  du texte et du steak   A tel point que  j'ai acheté l' EP avec la dédicace qui va, et il tourne bien sur la boucle du lecteur de CD depuis. 


En haut à Chateau-Chinon

 



samedi 13 mai 2023

Elle tire du ballast

 


   Au dépôt de Cosne sur Loire  vers 1930, la locomotive PLM 4 C 121 en tête d'un train de train de -travaux.

vendredi 12 mai 2023