En 1922, la société Progil détient une participation importante dans la Société des Produits Chimiques de Clamecy.,qui lui donne accès aux sous - produits de la pyrogénation du bois.
Elle s'engage alors dans la fabrication de résines phénoliques, un matériau nouveau à cette époque, dont le fleuron est plus connu sous le nom de Bakélite (Bakélite est en fait , comme Frigidaire, une marque commerciale dérivée du nom de son inventeur le chimiste américain d'origine belge Leo Hendrik Baekeland qui l' a brevetée en 1909) .
Progil utilise son propre procédé, à un stade qu'on pourrait qualifié d'artisanal pour fabriquer les résines à prise lente.
Fin 1928 le brevet de la "bakélite" tombe dans le domaine public : c'est le début de l'essor industriel des résines phénoliques, avec la création de la Société R.V.A (Résines et Vernis Artificiels) qui récupère l'usine de Clamecy .
R.V.A. assure la production et la des résines et des poudres à mouler à base de phénol, commercialisées sous le nom de Progilite, qui sont destinées aux industries de la radio, de l'automobile, de l'électricité, et des appareils ménagers .
La production est d'environ 200 tonnes en 1932 : elle dépasse les 2000 tonnes en 1945.
Objets publicitaires pour la Progilite des années 50. Collection personnelle. |
En 1972, l'usine de Clamecy devient établissement Rhône - Progil (Groupe Rhône - Poulenc) et au 1 er janvier 1975, Rhône - Poulenc Industrie (Division Chimie Minérale).
En 1985, l'activité résines phénoliques est cédée au groupe suédois Perstorp qui transfère les fabrications de Clamecy dans ses autres usines.
La bakélite est très simple à fabriquer; nous en avions produit au fond d'un bocal au lycée, rien qu'en mélangeant deux produits...
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