4 avions sont présents: un Nord 1000 "Pingouin", un Bücker 181 et deux Stampe SV4
Le Nord 1000 est un avion de liaison Messerschmitt Bf 108 de conception allemande. Sa construction sous licence a été transférée en 1942 aux Mureaux près de Paris par les Allemands . A la fin de la guerre il reste un stock de cellules inutilisées sur place, qui ne seront pas perdues pour tout le monde et se retrouveront dans plusieurs aéro-clubs français.
Quant au Bücker Bü 181 "Bestmann", il s'agit d'un avion d'école et d'entrainement biplace d'origine allemande.
Dans l'après-midi, le haut-parleur de l'aérodrome de la Sangsue annonce l'envol du " Nord 1000" ayant à son bord deux passagers et un chef mécanicien.
Selon les témoins, l'appareil évolue à vive allure et amorce un vol en rase-mottes au-dessus du terrain lorsque le biplace Bücker 181, ayant à bord un passager, décolle perpendiculairement dans la direction du Nord 1000. Le pilote du Bücker redresse trop tard et ne peut éviter la collision. Le« Nord Mille » sectionne net l'aile gauche du Bücker, perd sa trajectoire et va s'écraser contre une camionnette stationnée sur la route bordant le terrain. Les quatre passagers du « Nord Mille sont tués sur le coup. Il s'agit du colonel Dartois, directeur du personnel au ministère de. l'Air, du colonel Ballet, chef de la première région des sports aériens de Dijon, de M. Dondin, directeur des Ponts-et-Chaussées de la Nièvre et de M. Carrier. Louis Dartois, est né à Saint Franchy le 25 septembre 1904. Son père vient Saint-Saulge et a fini sa carrière comme adjudant de gendarmerie à Nevers. Dartois a étudié au lycée de Nevers, et en 1939 il est capitaine à la 7ème escadre de chasse de Dijon Sur Morane 406. Il a une rue à son nom du côté des Courlis.
Trois personnes se trouvant dans la foule ont été plus ou moins grièvement blessées par les débris du Bücker, qui va s'abattre à peu de distance de l'aérogare, à quelques mètres seulement du public. Le pilote, le sergent-chef André Salson, de la 2 escadrille de Villacoublay, est tué sur le. coup. Son passager, le docteur Le Droumaguet, ancien maire de Nevers pendant l'occupation, respire encore, et il est évacué vers l'hôpital, où il décède quelques heures plus tard.
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