vendredi 6 novembre 2015

Transbordeur


Des péniches, tirées par des mulets et  chargées de charbon arrivaient à Chevenon par le canal.,l'installation se trouvant non loin du lieu-dit "Les Colons"



 Le charbon, transbordé à la pelle, remplissait des wagonnets suspendus à un câble aérien qui l'emportaient  à l'usine d'Imphy, distante de 1km800, de l'autre côté de la Loire. A cette époque, il n'y a pas encore de pont   qui permette de traverser la Loire à Imphy,


  

en arrière plan, le pont qui vient d'être construit



Côté Imphy



 Le transbordeur, mis en service vers 1900, a été construit par l'entreprise Neyret-Brenier, à Saint-Martin d'Hères  près de Grenoble (plus tard dans les années 50-60, cette même compagnie se lancera dans les téléphériques et les remontées mécaniques...) .

    Subsiste sur place, au dessus d'une rigole de vidange du canal,  l'alignement rouillé des pylones  supportant autrefois  la boucle des wagonnets.

sommet d'un pylone



base d'un pylone

  Quant au transbordeur proprement dit, seuls les plots en bétons qui en soutenaient la structure (et qu'on distingue nettement sur les photographies) émergent des broussailles automnales ..

 

vélos "L'Inder"


   Derrière cette façade d'inspiration vaguement Art Déco du 15, rue des 4 Chemins se cache un hangar  d'une centaine de mêtres carrés: au début des annes 1930, c'est dans ces"usines" que M.Laurent "fabrique" les cycles "L'Inder" ( pour indéraillable)
  Comme beaucoup, il se contente d'assembler des pièces détachées provenant des "vrais" fabriquants de vélos...à l'exception du système  de fixation de la roue arrière qui semble être de  son invention.



 Avant la guerre,victime du succès grandissant de l'automobile il a cessé de fabriquer des cycles...
( à la fin des années 1920, à l'apogée du vélo  , il y a dans la Nièvre près de 400 professionnels du cycle . 10 ans plus tard ils sont à peine 300 dont seul  environ 180 n'ont pas comme activité de base la réparation automobile) .
 L'atelier est reconverti dans  le commerce et la réparation  de radiateurs automobiles.


mercredi 4 novembre 2015

Citroën Palace...

Du temps où le cinéma PALACE cotoyait le garage Citroën Vincent (dont l'entrée principale se trouvait del'autre côté sur la rue Henri-Barbusse... ) et le bar "le Vert-Vert".

Nevers, rue du Rempart à la fin  des années 50



     En 1971 , Mr Mangematin vend le Palace à messieurs Lemoine et Davoine. ,En 1973 la grande salle de 1 000 places du Palace est transformée  en un complexe de 4 salles rebaptisé  l'UGC Palace. C'est en 1994  que le Palace sera rasé.  Il ne reste plus rien de ce majestueux cinéma.  Pendant longtemps l'emplacement du Palace est resté une enclave de terrain vague où  poussent quelques arbres (il semble que la parcelle ait été vendue récemment) , tandis que le garage fait place à un immeuble moderne.



dimanche 1 novembre 2015

Café de campagne



Parigny la Rose




Françoise , une de nos lectrices nous dit: "Chez Mme Michel ! Adolescente, depuis Marcy, j'y allais en vélo et buvais une limonade là, avec deux messieurs qui tapaient le carton sur une grande table de ferme. La limonade était servie directement de la bouteille en verre au bouchon en fer"