Ses études l'emmènent jusqu'à l'école d'ingénieurs des Arts et Métiers, mais il n'est pas réellement fixé sur l'orientation à donner à sa carrière Sa mère, qui l'a vu très jeune bricoler des maquettes avec les morceaux d'une épave d'avion, lui suggère alors de fabriquer des jouets.
En 1928, Maurice Coudray présente donc au concours Lépine, un nouveau modèle de gyroplane, c'est à dire d'un jouet figurant un avion en métal léger ( en général de l'aluminium ) actionné par un gyroscope lancé par une ficelle et qui va tourner lentement grâce à la force centrifuge. Coudray a perfectionné le système de lancement, le roulement de l'avion et la rotation de l'hélice, allant jusqu'à imiter le ronronnement du moteur...
Gyroplane sur la base de l' Oiseau Bleu, l'avion de Mermoz |
la toupie gyroscopique |
Maurice Coudray récolte un prix à ce concours et crée aussitôt sa marque : Mécavion. « Imitation parfaite d'un avion en vol », vante la « réclame » sur le couvercle du coffret. Il s'installe quelque temps à Pouilly-sur-Loire puis déménage la production à Fourchambault. De nouveaux jouets sont mis sur le marché : des avions en fer à monter soi-même. Avec leur moteur à ressort spécial Mécavion, ils donnent l'impression d'un appareil au décollage
moteur Mécavion vu de dessous |
Chez Mécavion, on peut faire son choix dans toute une gamme, depuis le grand modèle - et son manuel d'instruction de trente-deux pages destiné aux dix-huit modèles de la marque - jusqu'au « Mécavion Baby »
collection personnelle |
Les années 1930 marquent l'apogée de la marque qui emploie jusqu'à une quarantaine de salariés et produit environ 40 000 jouets par an. Pendant la seconde guerre mondiale, la production se poursuit, mais à très faible cadence , aluminium et clientèle se faisant rares, l'entreprise survit en se reconvertissant dans la cartonnerie et l'emballage.
Après la guerre, Maurice Coudray déménage à Arsonval dans l'Aube, il monte une seconde usine à Amboise. L'aventure de la marque se poursuivra jusqu'en 1961... l'avion en métal succombant alors aux assauts de son petit frère en matière plastique.
Je n'ai jamais réussi à trouver où étaient les établissements Coudray à Fourchambault
RépondreSupprimerMoi non plus pas avec certitude.
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