Lors d'un voyage d'études militaires en Prusse, le comte Ladislas de Diesbach Belleroche, colonel d'un régiment suisse au service du Roi de France, entend à Berlin une marche militaire qu'il trouve à son goût. Il s'en procure la partition pour la faire donner par son régiment ( foin de copyright à l'époque...). Jusqu'au limogeage du comte par les révolutionnaires en 1792, l'air reste la marche du régiment de Diesbach. Quand le 85e de Ligne lui succède, la musique disparait, et il faut une transcription de mémoire d'une dame qui l'avait entendu moult fois pour en conserver une version qui n'est plus jouée que sous forme d'arrangement au piano. Au début du 21ème siècle, la marche passe au répertoire de la Légion Etrangère et d'ensembles suisses. -> en avant.. marche!
Mais c'est une autre composition du chef de musique Petit, lorsque le 85ème de Ligne s'installe en 1875 à la caserne Binot de Cosne sur Loire, qui donne son nom et sa notoriété au "Salut au 85ème".
Attention....-> une, deux, une deux...
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