Pendant la Première Guerre mondiale l'essentiel des implantations de la Société Métallurgique de Commentry et Decazeville dans l’industrie sidérurgique du Nord et de l'Est de la France se retrouvent au delà du front, et leur capacité de production pour l'industrie française pratiquement réduite à néant. C’est donc avec ses usines du centre de la France (Imphy, Montluçon, Decazeville) que se maintient l'activité de l'entreprise qui voient alors chez elles un certain regain d’activité.
Imphy possède alors un savoir-faire dans les aciers pour les obus de gros calibres, très utilisés par l'artillerie et donc très demandés par la Défense Nationale , Imphy possède un four Martin neuf et les compétences nécessaires .
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magasin de stockage des obus
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1917, dans le Bureau d'Etudes à Imphy de la Société Métallurgique de Commentry et Decazeville
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Au printemps 1915, son activité est déjà supérieure à celle d’avant-guerre. La capacité de livraison de l’aciérie Martin d’Imphy devient (malheureusement..) insuffisante, les besoins augmentant fortement notamment lors de la longue bataille de Verdun.
La modernisation du site programmée avant la guerre doit donc être poursuivie et amplifiée par la construction d’une aciérie supplémentaire, équipée de deux nouveaux fours Martin, dits 4 et 5, et d’un petit four électrique .
Le premier four Martin est mis en route dès 1916. Des photographies de ces transformations sont conservées aux Archives Nationales du Monde du Travail. On y voit la construction des nouveaux ateliers, des deux fours Martin 4 et 5 et des équipements industriels, des ateliers, laboratoires et bureaux d'études .
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Construction du Four Martin n°5
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laboratoire de Physique
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1917: la nouvelle aciérie
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Chargeuse de four Martin
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coulée de l'acier en sortie du four Martin : en dessous, des moules à obus
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Après le conflit, en raison de l’importance des reconstructions, contrairement à de nombreuses usines, le carnet de commandes de l'usine d'Imphy ne s'effondre pas instantanément , et l’usine se retrouve même confrontée à une insuffisance de son approvisionnement en électricité.
Au début des années 1920, la guerre est terminée, et le site d'Imphy est, comme l'ensemble de la sidérurgie française de l'époque, confronté à des incertitudes sur son avenir, mais dès lors , son futur est lié à sa capacité à se reconvertir dans la nouvelle production des aciers au nickel (dont le fameux alliage Invar, breveté en 1907) , sous la direction scientifique et technique du célèbre ingénieur Pierre Chevenard.
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