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Armoiries du Carmel
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Autour de 1820, les religieuses Carmélites font leur retour à Nevers dans leur domaine de la rue Saint Trohé . Leur ancienne église, située à 'emplacement actuel de la rue Déserte a été détruite à la Révolution, et pendant longtemps elles doivent utiliser une partie de l'ancienne église
des Carmes ( un autre ordre religieux d'hommes qui a occupé une partie les lieux avant elles) et une salle voisine. Plus tard, on fait donc construire une nouvelle chapelle, dans le style du treizième
siècle, et un nouveau choeur , qui sont tous deux ornés en 1891 de peintures monumentales réalisées par le peintre berruyer Raphaël Bodin.
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Situation du couvent sur un plan de 1890 |
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Vue de détail des murs latéraux |
Sur ce mur latéral se trouvent les armoiries de Mgr Lelong l'évêque de Nevers en 1891 né à Châlons-sur-Saône, Chanoine, puis Vicaire général d'Autun, il est nommé évêque de Nevers par décret en août 1877, Comme son prédécesseur, le nouvel évêque a supprimé la couronne héraldique et placé, derrière son écusson, la croix processionnelle. Au-dessus de l'écu, la mitre, la crosse et le chapeau garni de houppes; au-dessous, la devise très sacrificielle de "IDEO VICTOR QVIA VICTIMA ("donc victorieux parce que victime ") sur un ruban liant deux palmes.
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Version en couleur
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La marguerite qui figure dans le blason est un rappel des armoiries "d'azur, à trois marguerites d'argent" de Mgr de Marguerye, évêque d'Autun, dont l'évêque Lelong a été le secrétaire particulier.
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le mur du fond du choeur |
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gros plan sur détail du choeur : l'Assomption |
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le mur opposé coté ouest |
Sur cette v
ue de détail du mur ouest, la Vierge remet le scapulaire (une sorte d'écharpe) à saint Simon Stock Simon Stock est un carme anglais du 13ème siècle, considéré comme saint dans l'ordre du Carmel. Il a été un des premiers Généraux de l'Ordre, et n'est répertorié "que" comme "bienheureux" par le reste de l'église catholique Sa célébrité lui vient d'une vision qu'il aurait eue de la Vierge Marie qui lui a donné le fameux Scapulaire, comme représenté sur la peinture murale. C'est bien suffisant pour être "bienheureux"... mais il lui manque un miracle pour pouvoir officiellement prétendre à la sainteté.
Bâtiment et décors sont détruits lors de l'aménagement de la déviation de la nationale 7 dans les années 1970. Les Carmélites ont alors déjà déménagé en 1967 dans leur nouveau monastère de la rue des Montapins.
Aujourd'hui l'endroit est occupé par une résidence.
clichés d'époque: (c) Région Bourgogne - Inventaire général
Les religieuses qui emménagent au Mont Tapin; voilà qui méritait d'être dit!
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