dimanche 27 août 2017

Rotonde


  Dans son état neuf, juste après sa construction,  une vue intérieure de la première rotonde du dépot de Nevers, de 75 m de diamètre prévue pour abriter 32 locomotives et desservie par une plaque tournante de 20 m.


   Ce cliché d'excellente qualité,  bien que  datant de 1860, et qui montre un batiment couvert, est dû à Augustin Hippolyte Collard,  photographe "officiel" notamment pour l'École Nationale des Ponts et Chaussées et   illustrateur de  la construction des ouvrages d'art sous le Second Empire.
  L'installation est parfaitement adaptée à la remise des locomotives de l'époque notamment des types Bourbonnais, mais  s'avère peu compatible avec celle des séries plus modernes - et encombrantes- à partir des années 1910, notamment avec sa plaque tournante de seulement 20m.






  Le batiment en lui même n'existe plus, la zone de la gare et du dépôt ayant été modifiée en 1932. (La rotonde de Chambéry, toujours en place, elle,  est ce qui lui ressemble le plus.)  On peut néanmoins en distinguer la silhouette extérieure sur  des clichés pris vers 1910.





La rotonde au centre, juste devant les casernes.


A sa droite on distingue le parc à machines, construit en 1882, comprenant 42 voies rayonnantes découvertes , fréquemment représenté sur les cartes postales en contrebas du couvent de Saint Gildard. (au nord ouest de la rotonde sur ce plan des voies de l'époque)








4 commentaires:

  1. Magnifique dossier sur la rotonde, encore une fois on peut approfondir sa culture nivernaise, je ne sais quelle sont vos sources photographiques mais elles sont bien utilisées et mises en valeur. J'apprécie particulièrement celle de "La rotonde au centre, juste devant les casernes". On voit la rue Claude Tillier au premier plan, la rue Jeanne d'Arc qui part à droite, le tout avec les immeubles détruits par le bombardement, inédit pour moi. Et maintenant je sais où était cette rotonde n'en connaissant que la rue et l'école maternelle.
    Bravo

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    1. l'origine des photos sont un "savant" mélange de cartes postales d'époque (il existe plusieurs sites de vente ) même s'il faut souvent regarder à côté du sujet principal pour y découvrir des éléments inattendus.) de vieux numéros de la Vie du Rail, des livres et brochures (ici de l'époque du PLM) et de fonds iconographiques du domaine public mis en ligne par différents organismes (bnf, fonds Getty,base ). Après, il faut passer un peu de temps pour que les images et les docs "collent" et racontent une histoire cohérente.
      Et, comme d'habitude, plus on en sait,plus les images apparemment anodine aperçues ici ou là font subitement sens!
      Content en tout cas que çà vous intéresse!

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    2. Merci, continuez comme cela.

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