lundi 30 novembre 2020

Guerre des boutons

 


.... quand au lycée de Nevers on portait un uniforme avec des boutons biens rutilants...

dimanche 29 novembre 2020

Elle a fait le mur pour faire carrière

 





   Construite à Kassel en 1937 par Henschel  cette loco en voie de 60 cm est utilisée pendant la guerre par l'organisation Todt lors de la construction du mur de l'Atlantique.  53 exemplaires sont  fabriqués pour l'armée allemande.

 A  la fin de la guerre 39-45  elle est  transférée  à l'établissement militaire de Fourchambault-Garchizy,  puis revendue aux carrières de  Moulin-Neuf, près de Luzy. 

  En 1967,on la retrouvera successivement sur la ligne du Parc floral d'Orléans - La Source, lors des Floralies internationales. puis au Musée de  Pithiviers, au chemin de fer Froissy-Cappy-Dompierre dans la Somme.. Elle fait aussi partie de la collection présentée au public au Tacot des Lacs en 2011.  Elle n'est plus aujourd'ui en service : sa chaudière a été  endommagée  et son foyer s'est effondré de 15 cm .  Des travaux de reconstruction sont parait-il  à l'étude.

samedi 28 novembre 2020

Réparation

 


     Années 80: on refait le parapet du pont de Loire, au dessus de ce qui deviendra le parking du quai des Mariniers



collection personnelle


vendredi 27 novembre 2020

Pas de bol pour la copie.

    En 1885, les bustes en bronze  d’Adam Billaut  et de Claude Tillier ( sur la photo)  sont inaugurés  sur l’esplanade du Palais Ducal. Ils sont l'oeuvre de Julie Morizot, plus communément appelée madame Cougny, la femme du sculpteur nivernais  Louis Edmond Cougny , (1831-1900)
   On ne les voit plus de nos jours: pendant la guerre, en 1942,  ils on été fondus pour récupérer le métal... Même si un moulage en a été réalisé avant destruction,  ils n'ont pas eu la chance de leur homologue, sauvé , lui, à Clamecy.   Par contre,  un autre exemplaire de la statue de Claude Tillier est visible à  Nevers,  au sommet de  sa sépulture du le cimetière Jean Gautherin . Sa situation dans un lieu sacré, même pour l'occupant, lui a fait échapper aux réquisitions.  Elle date de 1880, c'est l'original de celle du Palais Ducal,.. qui n'était donc qu'une copie. 




mercredi 25 novembre 2020

mardi 24 novembre 2020

Vive Fourchambault!

 


 1955: c'est l'année de la commémoration du centenaire de la création de la commune de Fourchambault. La gare est dûment pavoisée , avec son exergue : Vive Fourchambault!

dimanche 22 novembre 2020

Modèles réduits

  En 1943, pendant la guerre et l'occupation allemande, l'Aéro-club du Nivernais voit son activité vol réduite à zéro. L'aérodrome de la Sangsue est neutralisé et il n'y a plus d'essence... 

  Reste l'activité aéromodélisme .



  En 1943, pendant la guerre et l'occupationallemande  , l'Aéro-club du Nivernais voit son activité vol réduite à zéro. L'aérodrome de la Sangsue est neutralisé et il n'y a plus d'essence... Reste l'activité aéromodélisme 

collection personnelle


Les maquettes reproduisent les avions français d'avant guerre, comme le le Caudron Rafale ou ce qui ressemble ( en bas au centre, avec juste  la structure apparent) un hydravion Latécoère 298

samedi 21 novembre 2020

Légende urbaine




    Ces  clichés  en noir et blanc (originellement en Polaroïd?)  datent probablement de la fin des années 70. Ce seraient ceux d'une maquette  en bois (ou en carton) réalisée en couleurs  par un technicien de la voirie municipale, ou des Ponts et Chaussées, une quinzaine d'années auparavant, c'est à dire  au début des années 60.

  Cette maquette figure les reliefs et les courbes de niveau de la ville de Nevers, avant et après la réalisation de la "déviation " dans les années 60 , le nouveau tracé (ci dessous) étant représenté par une pièce amovible) 




  Périodiquement, une même rumeur ressort, selon laquelle, l'original ou une copie de cette maquette  existerait encore. 

  Il se trouverait en ville chez un particulier. On parle tantôt d'un descendant du créateur de cette pièce unique, tantôt d'un ferrailleur ayant "récupéré" l'objet  lors  la fermeture des locaux de l'administration en question, voire d'un cafetier de la ville ayant reçu  l'objet en paiement d'une ardoise, possiblement de l'un des deux personnages précédents , et l'ayant plus ou moins oubliée dans son grenier.

 Cette maquette, si elle  existe encore,  aurait sa place dans le patrimoine de la ville...

L’enquête continue.

vendredi 20 novembre 2020

Droit comme un I... grec.

 


Gros bazar dans la Nièvre

 







 Place Carnot?  ... Place de la Halle? .

 Par délibération municipale du 31 mai 1899 ,la place de la Halle est remplacée par la place Carnot dans les  désignations publiques, mais l'usage ( un peu comme pour la rue du Commerce de nos jours) perpétue cette appellation encore quelques années. 






mercredi 18 novembre 2020

On ne perd pas le fil

 .. .à Fourchambault à l'entrée de la tréfilerie au début des années 80

collection personnelle

C'est ICI.

lundi 16 novembre 2020

Claude Tillier fait salon.

 Le buste de claude Tillier à Clamecy est inauguré en 1905.  Un an auparavant une moulage en plâtre de l'oeuvre du sculpteur  Emile Boisseau ( né à Varzy)  est présenté à l'entrée du   Salon des Artistes Français de 1904. L'oeuvre lui a été commandée l' année précédente.


  On pourrait s'étonner de la présence dans un évènement parisien très officiel (mainstream comme on dirait aujourd'hui) de la représentation de Claude Tillier, un pamphlétaire finalement assez peu consensuel, .  Mais le sculpteur  Boisseau est aussi le Vice-président de la Société des Artistes Français, qui organise cette manifestation officielle. Cà aide... 


dimanche 15 novembre 2020

Mort à la mort

   Au début des années 1900, à l’initiative d’esprits éclairés, et malgré  l'hostilité de la majorité de l'opinion publique, des projets d’abolition de la peine de mort sont proposés.   En 1906, la Commission du budget de la Chambre des députés vote la suppression des crédits pour le fonctionnement de la guillotine, ceci devant bloquer  l’exécution des condamnés et Armand Fallières, président de la république de 1906 à 1913, lui-même abolitionniste, gracie systématiquement tous les condamnés à mortet  à partir de son entrée en fonction. Mais les débats sont vifs. Pour trancher la question,  Aristide Briand, garde des Sceaux du gouvernement Clemenceau, soumet en décembre 1908 aux députés un projet de loi visant à abolir la peine de mort. Il est repoussé par 330 voix contre 201. Fallières ne peut alors plus s'opposer à la volonté des  représentants du peuple qui l'ont élu.

 En attendant la date qu'il espèrent prochaine de l'abolition, les carnavaliers de Nevers,  (il s'agit en l'occurrence , comme dans toute la région,  de ceux des festivités de la mi-carême ),  espérant la fin prochaine de la guillotine, donc de la peine de mort, la conduisent symboliquement à sa dernière demeure à  travers la ville . Malheureusement, des 1909, la "raccourcisseuse" reprend du service.

 Cliché datant probablement de 1908, aimablement transmis par les Archives de la Nièvre ,

      Plus tard, entre les 2 guerres, les carnavaliers de Varzy perpétuent la tradition, appelant de leur voeux  la fin  de la peine de mort, symbolisée par une guillotine bricolée. . 

mi-carème à Varzy




samedi 14 novembre 2020

Voie sur berge

 Sur la carte géographique de la Nièvre de 1831, la route de Nevers à Bourges ( future RN76) n'est encore qu'à l'état de projet. Le tracé envisagé, qui tire au plus court,  longe la rive droite de la Loire sur le tracé approximatif de la rue des Saulaies jusqu'au  au bec d'Allier. Là, un pont suspendu (stylisé ) est prévu pour traverser la Loire en un seul endroit ( indiqué par la flèche bleue sur la vue élargie ) . Malheureusement, à cet endroit le fleuve est très large, son tracé  très mouvant  et les berges sujettes aux inondations. 





 Le tracé finalement retenu en 1845 sera celui passant par le Guétin  ( étoile verte, son histoire->ICI ) doublé plus au nord dès 1836 par le pont de Fourchambault (étoile bleue, et son histoire ->ICI.) construit, lui, pour des raisons industrielles: relier les forges de Fourchambault aux haut-fourneaux de Torteron.

 

vendredi 13 novembre 2020

Crampton

 


   Au dépot P.L.M. de Nevers, la locomotive de type Crampton n°3  construite en 1854 sous licence brittanique par les ateliers Cail à Paris. Avec sa vitesse max de l'ordre de 120km/h  malgré son unique essieu moteur, elle est destinée à l'origine à la traction des trains express. Vers 1890,  date probable du cliché, c'est déjà une ancienne, mais elle fait toujours le job... 

mercredi 11 novembre 2020

Mauvais souvenirs

  Le Monument du Souvenir Français a été construit en 1907 en l’honneur des soldats nivernais morts pendant la guerre de 1870. C'est un bas-relief dû au  sculpteur neversois Gustave Mohler installé dans le cimetière Jean Gautherin. 



  Il ne comporte initialement  que les noms des morts dont les familles sont adhérentes au Souvenir Français soit 151 noms pour la guerre de 1914 1918 , complétés ensuite par les morts des conflits suivants dont les résistants fusillés et les victimes de la Déportation et du bombardement de 1944.   


vers 1910 il n'y a que les morts de 1870-71... et il reste de la place...





dimanche 8 novembre 2020

Sans paroles

 
Armoiries du Carmel  

   Autour de 1820, les religieuses  Carmélites font leur retour à Nevers dans leur  domaine de la rue Saint Trohé . Leur ancienne église, située à 'emplacement actuel de la rue Déserte a été détruite à la Révolution, et  pendant longtemps elles doivent  utiliser une partie de l'ancienne église des Carmes  ( un autre ordre religieux  d'hommes qui a occupé une partie les lieux avant elles) et une salle voisine. Plus tard, on fait donc construire une nouvelle chapelle, dans le style du treizième siècle, et  un nouveau choeur , qui sont tous deux ornés en 1891 de peintures monumentales réalisées par le peintre berruyer Raphaël Bodin.



Situation du couvent sur un plan de 1890



Vue de détail des murs latéraux 


     
  Sur ce  mur latéral se trouvent les armoiries de Mgr Lelong l'évêque de Nevers en 1891 né à Châlons-sur-Saône,  Chanoine, puis Vicaire général d'Autun, il est  nommé  évêque de Nevers par décret en août 1877,  Comme son prédécesseur, le nouvel évêque a supprimé la couronne héraldique et placé, derrière son écusson, la croix processionnelle. Au-dessus de l'écu, la mitre, la crosse et le chapeau garni de houppes; au-dessous, la devise très sacrificielle de "IDEO VICTOR QVIA VICTIMA ("donc victorieux  parce que victime ") sur un ruban liant deux palmes.

Version en couleur


      La marguerite qui figure dans le blason est un rappel des armoiries "d'azur, à trois marguerites d'argent" de Mgr de Marguerye, évêque d'Autun, dont l'évêque Lelong a été le secrétaire particulier.


le mur du fond du choeur


gros plan sur détail du choeur : l'Assomption




le mur opposé coté ouest


 
  Sur cette vue de détail du mur ouest, la Vierge remet le scapulaire (une sorte d'écharpe)  à saint Simon Stock
 Simon Stock est un carme anglais du 13ème siècle, considéré comme saint dans l'ordre du Carmel. Il a été un des premiers Généraux de l'Ordre, et n'est répertorié  "que" comme "bienheureux" par le reste de l'église catholique  Sa célébrité lui vient d'une vision qu'il aurait eue de la Vierge Marie qui lui a donné le fameux  Scapulaire, comme représenté sur la peinture murale. C'est bien suffisant pour être "bienheureux"... mais il lui manque un miracle pour pouvoir officiellement prétendre à la sainteté.

   Bâtiment et décors sont détruits lors de l'aménagement de la déviation de la nationale 7 dans les années 1970.  Les Carmélites ont alors  déjà déménagé en 1967  dans leur nouveau monastère de la rue des Montapins.



     Aujourd'hui l'endroit est occupé par une  résidence.




clichés d'époque: (c) Région Bourgogne - Inventaire général