mardi 28 avril 2015

Innovation à Saint Bénin d'Azy

   Puisqu'on vous dit que ce sont eux qui ont inventé la carriole à transporter les vaches!

   Voici  le modèle a traction animale, modèle 1900 . Remarquez en bas à gauche la publicité en langues étrangères incluant le russe, l'arabe, le chinois...



Le même ( toujours à la pointe de l'innovation ) dans les années 30.... pour la traction automobile, avec pneumatiques et garde-boues en métal . ...




lundi 27 avril 2015

dimanche 26 avril 2015

On se fait une toile?

.. ou bien on se boit une mousse?

Clamecy



Souvenirs de Rémi V. un de nos (fidèles?) lecteurs : "J'avais raconté à mes parents que j'étais collé un certain dimanche, pour pouvoir aller avec une bonne amie également interne y voir "la grande vadrouille", en 1967...Il y avait aussi les séances du ciné-club du mercredi soir, animées par un prof de français soixante-huitard avant l'heure, et qu'on titillait jusqu'à ce qu'il nous traite de "petits bourgeois mal élevés"...

vendredi 24 avril 2015

Le patron s'appelle Bruno.

..et c'est un ancien routier..Mais çà , c'est avant qu'il ferme en 2013.

 Ce commerce de Cervon a été repris, depuis, par une certaine Katy. Mais on n'en parle pas dans la chanson...


jeudi 23 avril 2015

Bonjour, Mademoiselle le Professeur.

Mademoiselle Rachel : Professeur de skating à Nevers en 1923 (et son look garanti Années Folles)

samedi 18 avril 2015

Louis Cloix

   Regardez bien ce fronton du 17 avenue Charles de Gaulle  ( ex avenue de la Gare, puis avenue Clémenceau ). Après IMPRIMERIE on lit un palimpseste des mots Régionale  par dessus le mot Catholique



Nous sommes chez Louis Cloix, En 1900 cet imprimeur très bien introduit auprès de l'Episcopat  local a déménagé de son  atelier du 9 rue Fernand  Gambon  (où il imprimait  le  périodique  du parti clérical :  "La Croix du Nivernais" ) pour s'établir  au 17 Avenue de la gare, dans des locaux plus grands. Il est spécialisé dans l'édition d'ouvrages  religieux.




 A coté de son activité d'imprimeur et de papetiers en tous genre, il a aussi une activité de fabrication et vente de...cierges et bougies.




   Maurice Cloix succède  à son père en 1927  et , tout en restant l'imprimeur de référence pour l'église catholique, il se tourne vers l'édition d'ouvrages  contre la franc-maçonnerie  et le "complot judéo -bolchevik".. De (pas très) catholique, l'imprimerie deviendra "Régionale" ...  puis imprimerie de la Gare jusqu'en 2011.


    Il n'évitera donc pas pendant l'occupation allemande de sortir  des  exemplaires des ouvrages antisémites tristement caractéristiques de l'époque ...

  A la Libération les affaires doivent s'en ressentir...l'imprimerie en est  réduite à imprimer Panurge, le journal des potaches du Lycée de Nevers.
  
 

Envahisseurs ?

 Rappel : la Bernache du Canada n'est pas une espèce locale. Elle s'est "échappée" des parcs d'agrément où elle avait été introduite. (sans qu'on lui demande son avis d'ailleurs..)


vendredi 17 avril 2015

Le patient anglais .

    En 1911, la compagnie ferroviaire du  P.L.M. est confrontée à un problème de manque  place pour  ses ateliers de réparation de locomotives situés  a proximité dela gare de Lyon à Paris.   Après études c'est le site de Vauzelles, d'une vingtaine d'hectares, à la bifurcation  des lignes de chemin de fer Nevers -Chagny et Nevers-Paris qui est choisi.
   Les travaux commencent en juillet 1912 .En avant des  grands ateliers à charpente métallique   sont construits  le bâtiments administratif , puis  le réfectoire, le service médical et le local des pompiers.




     A la déclaration de la Première Guerre mondiale, en août 1914 les travaux  sont encore loin d'être achevés. Sont sur pied le bâtiment administratif ,l'infirmerie , le magasin aux fers  et deux ateliers: celui des roues  et celui   des forges et ressorts. Ces trois derniers sont construits  par la Compagnie FIVES-LILLE en charpente métallique.

    Les  bâtiments  construits sont réquisitionnés par les  militaires,et  le bâtiment administratif est transformé en hôpital pour les soldats anglais combattant sur le front français.

    Le 30 octobre 1914 le Journal de la Nièvre écrit : "un hôpital de 90 lits est en cours d'organisation aux Ateliers PLM à Vauzelles, c'est l'oeuvre de la croix rouge anglaise et de son délégué le docteur HADENGUEST. Le personnel sera entièrement anglais. L'hôpital est fondé et entretenu par des dons privés recueillis en Angleterre. Il sera ouvert à tous et doté des moyens les plus modernes".




   Notez l'optimisme des dates de la carte postale.... en 1916 on veut encore croire que la guerre ne va pas durer.


Cette version un peu plus tardive est davantage fataliste...






jeudi 16 avril 2015

Congrès de la F.F.N.

   La Fedération Française de Naturisme tient son congrès ce week-end, en Provence.
Entre deux conférences, on va pouvoir y taper le carton dans le plus pur style pagnolien...
Mais , tant qu'à jouer à la belote à poil, on aurait sûrement pû le faire par chez nous...


Par contre on  ne  voit pas trop où les congressistes pourraient l'accrocher, ce pin's...

Bar des Tilleuls ...

   A Nevers , on parle de fermeture pour l'école maternelle de la rue de Vauzelles.

Bien avant les bambins, ce sont les adultes qui y ont perdu un de leurs lieux favoris...


Nevers, rue de Vauzelles



mercredi 15 avril 2015

La Lemoultine


Cliché de 1935
    Léopold Le Moult, ingénieur des Ponts et Chaussées,  né à Brest, est mort à Nevers en 1926, âgé de 70 ans. 
  Il est un des pionniers de  ce qu’on appelle aujourd’hui la lutte biologique, c'est à dire  la destruction des nuisibles par d’autres organismes vivants.
 Comme souvent , (souvenons nous de Fleming et de la pénicilline…autre exemple de ce qu'on appelle en sciences la serendipité)  c'est la découverte fortuite  de larves de hanneton momifiées par le champignon lsaria densa  qui le met sur la voie et l’incite à lancer des expérimentations sur la destruction des larves de cet insecte par des  champignons parasites.
 Ses recherches  aboutissent  dans la Mayenne à la créations  de nombreux « syndicats de hannetonnage » : plusieurs milliers de tonnes de hannetons y sont détruites.
 Si , en 1889, le ministère de l’Agriculture charge Léopold Le Moult de créer dans toute la France des organismes identiques,  l’installation ( à ses frais) à Domfront ,dans l'Orne, d’un laboratoire pour  la production en grand des spores de l’lsaria  engloutit  sa modeste fortune.   En 1898 il doit partir 10 ans en  Guyane française comme directeur des Travaux Publics du Pénitencier .( ce que lui permettent autant  son diplôme des Ponts et Chaussées  que ses relations dans  l'administration). Rentré en métropole , il est nommé à Nevers, comme ingénieur des Ponts et Chaussées,  et y créé en 1911, rue Saint Benin, un laboratoire de recherches sur les Champignons parasites des insectes...  avec une  maigre subvention du Conseil Général à hauteur de de 50Francs de l'époque  (environ 150 € d'aujourd'hui ).

    Le laboratoire ne fonctionne pratiquement pas, entre 1914 et 1922, date de la mise à la retraite de Léopold Le Moult, qui reprend alors ses recherches et les poursuit jusqu'à son décès.   En parallèle avec son activité de production, il se fait conférencier et publie dans différentes revues des articles résumant ses travaux.





   Parmi ses enfants: Eugène Le Moult, un célèbre entomologiste ,spécialiste des papillons (quand il était en Guyane avec son père; c'est lui qui a lancé l'usage chez les bagnards de capturer ces petites bêtes comme on le voit dans le film "Papillon", Steve McQueen tenant le rôle titre ..)




    Ce sont ses deux  filles qui reprennent le laboratoire et poursuivent le travail de leur père , dans leur maison pleine de papillons et de timbres ramenés de Guyane .

 Malgré celà, les travaux de Le Moult tombentt dans l'oubli dans les années 40 :  si  la Lemoultine, produit à base de  Beauveria tenella  connait un certain succès entre 1922 et 1939 , elle est éclipsée par les insecticides de synthèse, plus faciles à produire en quantités industrielles, à l'efficacité (trop...) radicale, et bénéficiant d'un lobbying très actif de la part du secteur de l'agrochimie.

la Maison de la rue Saint Bénin, certain Neversois se souviennent 

des "soeurs Le Moult" descendantes de Leopold qui perpétuaient 

jusque dans les années 60 une micro-activité de production 

des spores de champignons Isaria Densa .



mardi 14 avril 2015

A Nevers, le dentiste n'exerce plus ici...





                 En réalité ,Gustave  Mohler, né le en 1836 à Paris et mort en 1920 à Nevers était un sculpteur, céramiste et artiste peintre. Et le père de Paul Mohler (1871-1951) juriste et de Louis Mohler (1875-1934), architecte et artiste peintre. La rue rend certainement hommage à l'ensemble des membres la famille. ( sans oublier les dames Mohler , moins connues mais tout aussi méritantes)

Soeurs de Nevers.

 
les Soeurs de Nevers ( ou Sœurs de la Charité de Nevers, ou Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers...), ont leur maison mère au couvent Saint Gildard.
 Dans le cadre de l'Oeuvre Pontificale de la Sainte Enfance, elles baptisaient des "petits infidèles" à la chaine en Asie et en  Afrique.



tu t'appeleras Philippe;;





   Après la conversion, les enfants peuvent être " rachetés" (officiellement  à la condition d'orphelin ou d'esclave  à laquelle ils sont destinés)), il  sont alors élevés et  scolarisés  (filles et garçons....) jusqu'à l'age de 14 ans. (ici , c'est en Tunisie, où les religieuses sont présentes depuis 1925)



lundi 13 avril 2015

Amis des animaux

On peut leur faire un don..même si on n'aime pas particulièrement.... les lapins.


dimanche 12 avril 2015

Symbolique nivernaise

  Dans le parc Saint Léger  de Pougues les eaux sont représentées les symboles de l'histoire du  département. Pêle -mêle: les scooters Vespa, le poisson de Loire, un chien de chasse , le charbon de La Machine, un camion ( IVECO?) , une travée  de pont métallique, un boeuf charolais ,etc..


vendredi 10 avril 2015

mercredi 8 avril 2015

Rozan


   Pendant la guerre , Monsieur Rozan, le boucher de Dornes, à qui appartient ce magasin, a la mésaventure d'être dénoncé à tort par un milicien à la Gestapo. On le soupçonne de ravitailler les maquis et d'employer des réfractaires au S.T.O. Il passe une journée en détention à Moulins avant d'être  libéré.

mardi 7 avril 2015

Fiston

A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, Paul Féval fils  (à l'instar d 'Alexandre Dumas fils)  ajouta de toutes pièces  une famille  au personnage  de Henri de Lagardère, créé  par son père . Dans une suite  d'aventures nouvelles paraissant dans  le « Petit Parisien », aux Jumeaux de Nevers (1895,  succède Les Chevauchées de Lagardère  puis ; Mademoiselle de Lagardère . Vient ensuite ,La petite fille du Bossu (1931), pour finir  en1934 par.... La Jeunesse du Bossu .
  Il n'y a pas que dans STAR WARS où  l'épisode réalisé en premier ne raconte pas le commencement de l'histoire....L'analogie  est d'autant plus curieuse que Paul Féval Fils a lui  même écrit un roman écrit en 1929  et nommé "La Guerre des Etoiles " (il s'agit là  d'un roman  de chevalerie...) .
 Alors , coïncidence?
 Ou pas?


Upside down...

Au Camping  de Nevers, on ne sait  trop comment attirer la clientèle d'outre-Rhin... on hisse donc le drapeau... à l'envers.