samedi 30 décembre 2017

Donne du rhum à ton homme...



 Le rhum Chauvet  Frères convient aussi parfaitement pour un grog...et ne doit pas  être confondu avec la marque homonyme (sans: Frères...) , propriété de la Compagnie Générale des Antilles. L'entreprise est dirigée   à parti de la fin du XXIème siècle par Louis  et Vincent Chauvet (1856-1916), originaires de Clermont-Ferrand.

on distille tout à fait légalement toutes sortes de spriritueux   ... à proximité de la gendarmerie.




publicité multilingue:  espagnol, anglais , portugais


on ajoute quelques langues: l'italien... et même quelque chose qui ressemble à l'arabe !






mardi 26 décembre 2017

Le pont de la rivière se caille..

....  pendant l'hiver  1906-1907, particulièrement  froid et neigeux.


 Une tempête de neige paralyse le bassin parisien dans la journée du 26 décembre 1906: il tombe 12 cm de neige en 3 h à Paris, et le froid se prolonge jusqu’au 31 décembre. Puis, les 22 et 23 janvier, les températures chutent encore de plus de 10°en 24h.
  Au fort de Vincennes, la garnison militaire de Paris défile quand même...mais sans musique: les cuivres sont gelés...

dimanche 24 décembre 2017

Le boulot est fini pour cette année

... fin novembre , tout doit être coupé!


M. Camille Marchand,

coupeur de sapins du Morvan dans les années 1970

samedi 23 décembre 2017

vendredi 22 décembre 2017

Bottes de Pougues


 Pendant la Seconde Guerre mondiale l’armée allemande  fait du Splendid Hotel de Pougues  (démoli il y a 40 ans) son central téléphonique. En plus des “ souris grises” le personnel militire  fé­minin en uniforme , quelques  officiers à l'impeccable uniforme profitent de la douceur du parc....



dimanche 17 décembre 2017

N°32



En 1914 l'institution  d'enseignement  SAINT-LEONARD,  fondée en 1889 à Corbigny  par des religieuses de Besançon, est  réquisitionnée par l'armée. Saint-Léonard devint « l’hôpital n°32 ». Les religieuses sont installées dans d’autres locaux  dont elle ne reviendront  qu’en 1919.. mais  en 1917, quand est prise cette photo, personne ne sait encore combien de temps la guerre va durer.. L'établissement à été aussi réquisitionné pendant la guerre de 1939 à 1945 puis a hébergé  les filles des constructeurs du barrage de Pannecière jusqu'en 1950.

samedi 16 décembre 2017

4554


   En 2004  les ateliers SNCF de Vauzelles entreprennent la révision mécanique  de l'autorail X4554 et de sa remorque. Cet "Elément Automoteur Double" vient d'être racheté à la SNCF par la compagnie French Rail Cruises, et doit  assurer des voyages touristiques de standing à la découverte du terroir du Sud-Ouest en remplacement d'un autre matériel, moins adapté.
   Dans  les compartiments techniques, on trouve notamment un groupe électrogène, indispensable pour alimenter les climatiseurs et les nombreux équipements supplémentaires. Les Ateliers de Construction du Centre à Clermont - Ferrand réalisent de nouveaux aménagements intérieurs avec deux espaces voyageurs distincts : un salon et un bar-fumoir.  La capacité passe de 133 places passagers  à  22 emplacements V.I.P.  La livrée extérieure  est un joli rouge associé à  cinq nuances de gris.

à Nevers


 La transformation est à peine terminée que  la French Rail Cruises fait faillite:  le propriétaire, un Américain, est mort, et les riches asiatiques attendus pour visiter à grands frais les vignobles bordelais et goûter à la gastronomie du Périgord ont fait faux bond ; ils n'auront jamais l'occasion de profiter du confort des aménagements.

  L'autorail  est garé   au bout du dépôt de Nevers.  De temps à autre, on y fait tourner  le moteur diesel et l'engin effectue quelques tours de roues pour se dérouiller.  Il est  vendu  en 2009 au  Train du Pays Cathare et du Fenouillèdes, dans les Pyrénées Orientales.  

vendredi 15 décembre 2017

Frigo à Challuy


    En  décembre 1917, le jeune architecte suisse  Charles Edouard Jeanneret ( plus tard dit  Le Corbusier...) réalise  plusieurs projets d'abattoirs frigorifiques autour de Nevers.
 En préambule de celui de Garchizy , déjà décrit sur ce blog,  il envisage  la construction d'une unité similaire, et obéissant aux mêmes principes rationnels,  à Challuy,  entre le canal latéral à la Loire et la voie ferrée  reliant Nevers  à Saincaize. 
 L'idée d'implanter un abattoir industriel à cet endroit a été émise dès 1913 par la « Société des abattoirs industriels de France » et présentée à  la Société d'Agriculture de la Nièvre lors d'une  de ses séance le 5 août de la même année.

 (c) fondation Le Corbusier


  Les troupeaux arrivent à pied ou en train, sont rasssemblés aux écuries, et de là à l'abattoir, aux zones de traitement, de mise en conserve ou de congélation, et finalement sont distribués comme viande. 
 Les écuries occupent le rez-de-chaussée du premier bâtiment, le plus bas des trois,  On passe d'un atelier à l'autre par des ponts et par une rampe.

  L'abattoir et la salle de congélation se trouvent au troisième étage des deux autres bâtiments. Les animaux empruntent une longue rampe linéaire  d'environ 100 mètres de long qui  relie les trois bâtiments.


  L'ensemble qui, pas plus que celui de Garchizy,  n 'a été réalisé aurait dû se situer dans ce champ au lieu-dit "le Pavillon"

mercredi 13 décembre 2017

Chez Bebert




Surgy















 


"Chez Bébert" a été transformé en maison d'habitation à la fin des années 90 par sa propriétaire de l'époque.
(..je le sais :j'ai habité dedans! )


vendredi 8 décembre 2017

Germanopratin

  Ah, le Boulevard Saint -Germain...  Sartre, Gréco, Boris Vian, le café de Flore, les maisons d'édition, les intellectuels, mai 68 . BHL...
  Il y a le même à Varzy, et  lui aussi il vous mènera ...au bout du monde!



jeudi 7 décembre 2017

Detective.

  Nevers-Séverin, est le pseudonyme de Jean-Louis Bouquet, écrivain et scénariste français, né en 1898 à Paris et mort en1978  à Issy-les-Moulineaux . Il s'est essentiellement consacré à la littérature fantastique et à la littérature policière. De fait, il n'y a là aucun lien avec la cité ducale: son pseudo est une référence aux rues de Nevers et Saint-Severin à  Paris, rive gauche.


 « L’homme aux fétiches » est le premier volet des aventures de son héros  Paul Dumviller,  le Détective Des Ténèbres, paru en 1943.

dimanche 3 décembre 2017

Progilite


  En 1922, la société Progil détient  une participation  importante dans la Société des Produits Chimiques de Clamecy.,qui  lui donne accès aux sous - produits de la pyrogénation du bois.
  Elle s'engage alors dans la  fabrication  de résines phénoliques, un matériau nouveau à cette époque, dont le fleuron est plus connu sous le nom de Bakélite  (Bakélite est en fait , comme Frigidaire,  une marque commerciale dérivée du nom de son inventeur le chimiste américain d'origine belge Leo Hendrik Baekeland qui l' a brevetée en 1909) .
 Progil  utilise son propre procédé, à un stade qu'on pourrait qualifié d'artisanal pour fabriquer les résines à prise lente.

  Fin 1928  le brevet de la "bakélite"  tombe dans le domaine public : c'est le début de l'essor industriel des résines phénoliques, avec la création de la Société R.V.A (Résines et Vernis Artificiels)  qui récupère  l'usine de  Clamecy .
  R.V.A. assure la production et la des résines et des poudres à mouler à base de phénol, commercialisées  sous le nom de Progilite, qui  sont  destinées aux industries de la radio, de l'automobile, de l'électricité, et des appareils ménagers  .
   La production est d'environ 200 tonnes en 1932 : elle dépasse les  2000 tonnes en 1945.

Objets publicitaires pour la Progilite des années 50. Collection personnelle.


    En 1972, l'usine de Clamecy devient établissement Rhône - Progil (Groupe Rhône - Poulenc) et au 1 er janvier 1975, Rhône - Poulenc Industrie (Division Chimie Minérale).
   En 1985, l'activité résines  phénoliques est cédée au groupe suédois Perstorp  qui transfère  les fabrications de Clamecy  dans ses autres usines.

samedi 2 décembre 2017

Mais oui mais oui l'école est finie




  Si,depuis septembre 2016, les locaux de l’ancienne école Victor-Hugo, mis à disposition par la municipalité de Nevers abritent le musée nivernais de l'Education et reste dans l'univers de l'enseignement, qui se souvient que, dans les années 30, l'école était  transformée en auberge de jeunesse durant les  longues vacances  d'été?

vendredi 1 décembre 2017

C'était la dernière séance à Prémery


Prémery


 Dans les années 50-60,  le  cinéma “le Royal” est le seul cinéma de la ville, il   dispose de  264 places, pour réserver  il faut appeler le 56 .
 Les séances ont  lieu dans un hangar de environ 6m x15m en préfabriqué recouvert d'une toiture de tôle ondulée et au sol en terre battue, le tout attenant au bar-restaurant éponyme, également détenu  par Adrien Rault, le propiétaire du cinéma.
 La présence des cités ouvrières Lambiotte assure une clientèle fidèle au cinéma comme au bar.
 L'établissement programme des films "grand public" : les anciens habitués se souviennent de   la Planète des Singes ( l'original de1963  avec Charlton Heston), de Joselito l'Enfant à la voix d'Or, de "D'où viens-tu Johnny ?",.. mais aussi des  Monstres de l'Ile en Feu, ou de Maciste contre Hercule . Par contre, aucune trace d'un film d'Art et d'Essai. Comme tout cinéma de l'époque, c'est aussi un lieu  "discret" de rencontre entre garçons et filles....

Le cinéma est dans le batiment au toit brun en bas à gauche de la photo aérienne ( le Bar-Restaurant a une toiture d'ardoises .)


  Dans la fin des années 80, l'exploitation cinématographique a cessé  (le cinéma ferme vers 1975)  et le hangar est alors  reconverti en.....pigeonnier.

 D'après ce que racontent les clients du bar, qui lui fonctionne encore, les cages à pigeons en parpaings sont toujours là à l'intérieur...