mardi 30 octobre 2018

Pan! T'es mort.



 Victor du Verne, descendant d'une vieille famille de gros propriétaires terriens est né à la Baratte le 4 octobre 1836.

  Il épouse à Varennes-les-Nevers, le 17 avril 1866, Louise-Marie-Marguerite de Lenferna, fille de Jean-Dominique-Alexandre de Lenferna et de MadeleineVictoire-Nathalie Vyau de Lagarde. Ils sont heureux, mais  n'auront pas d'enfants. Du Verne, comme son fils le sera après lui, est maire  de Saint Eloi pendant plusieurs décennies,  Il échoue plusieurs fois aux élections legislatives ( sous l'étiquette "Conservateur", voire "Réactionnaire"... ) battu à chaque fois par le candidat Radical.
 
 Il meurt à Nevers le 21 février 1903.

 NB: l'appelation  Société Mixte de Tir ne signifie pas que les femmes y sont admises.... mais qu'y cohabitent militaires et civils!

lundi 29 octobre 2018

Le chasseur et la pêcheuse

Clamecy années 60 , la dame  porte une cape marquée La Vandoise

la sociéte de pêche locale


dimanche 28 octobre 2018

Passage du bac à Apremont


Côté Nièvre


sur l'autre rive de l'Allier, côté Cher (le bac était géré par le département du Cher)


samedi 27 octobre 2018

Les terrasses du bon accueil



Les Terrasses du  Lac à Vauminot depuis les  années 90


"Au bon accueil" dans les années 80


l'autre face dans les années 70


Hotel Berg  dans années 50

de l'autre côte lors de la mise en eau du barrage


vendredi 26 octobre 2018

Couché dans le foin



 Fin octobre  2008, victime d’une crise cardiaque à 70 ans  Gérard Truchetet s’éteint à Corbigny où il a pris sa retraite et où sa famille avait tenu le restaurant Au Fin Gourmet.



 
  Durant sa carrière il cuisine pour  la chaine Frantel ( aujourd’hui Mercure) en France, en Europe et en Amérique du Sud et finit par se fixer  à Clermont Ferrand,  au Frantel,  puis, à partir de 1989 dans son propre restaurant gastronomique au Rond-point de la Pardieu .

Dédicace de Paul Bocuse à Gérard Truchetet , alors en poste au Brésil

   En 1982, lors de son passage en Alsace comme chef  de l'Hôtel du Chateau d'Isenbourg,  il  découvre  la recette locale du jambon cuit en croûte de pain, puis, en arrivant en Auvergne,  il constate que  le jambon y est  traditionnellement préparé  avec 2 centimètres de foin au fond d’une marmite (pour ne pas que la viande accroche), le jambon par-dessus et le tout recouvert d’eau.
 Gérard Truchetet associe les deux méthodes, et  dépose à l'Académie Culinaire de France en 1984 sa fameuse recette du Jambon au Foin , reprise ensuite par nombre de cuisiniers...mais pas toujours digne de l'originale.

 “Qu’ils fassent du jambon au foin, c’est très bien, mais qu’ils le fassent bien. Une fois, j’en ai même vu un où de la paille remplaçait le foin !” regrettait Gérard Truchetet ...

Diplôme délivré par l'Académie Culinaire pour sa recette du jambon au foin (collection personnelle)


      Pour ceux qui veulent s'y essayer, en voici la recette:

  Etaler largement 4 à 5 kg de pâte à pain de campagne. 
  Placer un jambon salé à la saumure de 10 à 12 kg au milieu (couenne en dessous).
  Poser une poignée de foin de montagne (riche en fleurs de réglisse et serpolet et de toute flore
d’altitude odorante).
 Mouiller les bords et relever la pâte sur le jambon pour fermer hermétiquement.
 Retourner le jambon sur une plaque à rebords.
 Enfourner à +220°C( thermostat 7)  vingt minutes environ. Lorsque la pâte a gonflé et s'est colorée, couvrir et réduire la température à +90°C ( thermostat 3)
  Cuire 6 à 8 heures (pour une température de +60°C à coeur).
  Au moment de déguster,   découper la pâte autour du jambon.
   On accompagne en général  ce plat de gratin dauphinois, de truffade ou d’aligot, avec une sauce à base d'échalotes, d'une réduction de vinaigre de vin rouge et de crème fraîche.

lundi 22 octobre 2018

Mexico-Roma



 Le Boeing 777 du vol Alitalia 677  Mexico -Rome Fiumicino  dans le ciel de  Chateau-Chinon

A voile et à vapeur


1830



1840 les cheminées doivent etre celles de remorqueurs à vapeur



 Dans les faits, en Loire  la marine à voile n'a pas été tuée par la marine à vapeur, mais par le chemin de fer qui n'a laissé aucune chance aux deux  protagonistes.  Le train a balayé immédiatement la navigation à vapeur (qui était surtout destinée aux passagers), la marine à voile ayant résisté un peu plus longtemps .

samedi 20 octobre 2018

Tétel(l)e et sa chaumière



Au bord du lac de Pannecière, derrière un rideau d'arbres, se cache un batiment qui semble désert.

 Dans les années 60 et 70, il abrite un restaurant  très fréquenté par les touristes et le promeneurs du Dimanche: la Chaumière à Tételle.



l'intérieur de la salle de restaurant










la terrasse  en couleurs




  Oui mais alors....pourquoi sur cette note de restaurant n'y a-t-il qu'un seul L à Tétèle...






vendredi 19 octobre 2018

Négritude

collection personnelle

 La Charité , faubourg de Loire en juin  1940.
 On voit sur ces clichés pris par un Allemand des soldats français prisonniers. La plupart viennent des colonies d'Afrique.
 Parmi eux, peut-être,  Leopold Sedar Senghor, le poète, écrivain, homme d'État (français, puis sénégalais) président de la République du Sénégal et premier Africain élu à l'Académie Française :, dont l'unité d'Infanterie Coloniale est faite prisonnière à l'ouest de la Charité.


  Senghor ainsi que les autres soldats noirs présents  n'échappent à l'exécution qui leur est promise le jour même de leur capture  qu'en s'écriant « Vive la France, vive l’Afrique noire ». 
 Un des officiers français  fait alors comprendre au peloton d'exécution qu'un massacre si visiblement raciste  et contraire à l'honneur militaire nuirait à la réputation de l'armée allemande, un scrupule auquel  l'occupant renoncera assez vite...

  Senghor est ensuite transféré d'un camp de prisonnier  à l'autre , avant d'être réformé  en février 1942 pour cause de maladie. (on dit qu'il a simulé une pathologie tropicale contagieuse dont les allemands, maniaques de l'hygiène ont une peur bleue, et dont ils  préfèrent se débarrasser...)

 L'endroit représenté sur la photo, anciennement quai de la Tête de l'Ourth a été rebaptisé quai Leopold Sedar Senghor en 2009, et inauguré par le président sénégalais Abdou Diouf.

mercredi 17 octobre 2018

lundi 15 octobre 2018

Viens voir les comédiens




  Né en 1879 à Prémery  Andé Brunot, monté à Paris , y  remporte en 1903 un premier prix de Comédie  dans le rôle de Mascarille des Précieuses Ridicules de Molière , qu'il interpréte pendant cinquante ans.
  Il est aussitôt engagé  à la Comédie-Française pour y interprèter tous les rôles du répertoire : Scapin, Crispin, Sganarelle, Pasquin, Figaro, etc.  mais aussi Cyrano de Bergerac en 1938.
 Deux ans plus tard il épouse Melle Saleta.


André Brunot à son entrée à la Comédie Française

 Pendant la guerre de 14-18 il se rend plusieurs fois dans les villes proches du front pour y déclamer des poèmes patriotiques
  Professeur au Conservatoire de 1934 à 1946, avec Louis Jouvet,  il a pour élèves  Renée Faure, François Périer, Serge Reggiani, Robert Manuel..
   En 1939 il est le Doyen de la Comédie-Française, qu'il administre par intérim dans les années de guerre , ce qui lui vaut  six  mois de suspension lors de l'épuration de 1944.
  En 1946, Brunot  prend sa retraite de la Comédie-Française et rejoint la troupe  de Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud. Il y interpréte Shakespeare, Claudel, Marivaux ou Tchekhov.

Brunot dans sa loge au Français


  En 1952 il donne au Français sa soirée d'adieu  où se produit tout le gratin de la scène parisienne, dont ses anciens élèves  Périer et Reggiani . Les Frères Jacques y  chantent  "A la Saint Médard".
  Grâce  à  son statut de sociétaire honoraire de la Comédie Française, Brunot peut encore y tenir des roles dans des pièces de  Jules Romains,ou Alfred de Musset .
  De 1959 à 1962, il est également chargé de conseiller les jeunes comédiens de la Comédie-Française.

 Au cinéma on le voit  dans  une vingtaine de films dont Hôtel du Nord (il y joue Emile Lecouvreur, le patron de l'hôtel), ou  'Entrée des artistes".
   Il décède à Boulogne- Billancourt en 1973 à l'age de 93 ans. 

Nouvelle star 1931




2018


dimanche 14 octobre 2018

samedi 13 octobre 2018

Les anges dans nos campagnes




   En novembre 1429, Jeanne d’Arc en route pour libérer La Charité sur Loire, Jeanne d’Arc  arrive devant Saint-Pierre-le-Moutier . La ville fortifiée  et entourée de fossés est aux mains d’un routier poitevin  et de ses alliés anglais.  Le 4 novembre l’attaque menée par Jeanne  tourne mal :  ses lieutenants  lui demandent  de battre en  retraite :  à ce moment Jeanne d’Arc, dit-on ,  invoque l’aide  d’une légion d’ anges   « j’ai en ma compagnie 50 000  ». Elle  s'écrie « aux fagots et aux claies, tout le monde, pour faire un pont »: les fossés sont comblés, et l’assaut si vite victorieux , que le Chevalier Jean d’Aulon « témoin capital et le plus sûr » de l’épopée de la future  sainte considère « que ce fut miracle que la ville soit prise ».



   Face au  manque de référence à cet évènement dans les documents du XVème siècle, certains historiens attribuent l'invention de cette "victoire angélique" ( datée par lui du mois d'octobre) à un curé de Saint-Pierre le Moutier du début  du XXème siècle en mal de publicité ou désirant soutenir par un miracle le processus de canonisation de Jeanne, qui aboutit en 1920.
  Toujours est-il qu'en 1928 les autorités religieuses venues de  toute la France vont commémorer l'évènement ...