lundi 31 janvier 2022

samedi 29 janvier 2022

Choeurs



 Chorale fondée dans les années 50 par Messieurs  Thibaudat et Garnier créent cette chorale pour les classes du cours complémentaire et   commerciale de Fourchambault. Répétitions  chaque samedi après-midi après les cours,! Et tous les ans, les choristes partent  pour quelques jours en voyage (ici à Genève) .

Cliché transmis par Eliane Baud

vendredi 28 janvier 2022

mercredi 26 janvier 2022

samedi 22 janvier 2022

Au violon à Cosne

     Né en 1858, le  luthier  cosnois Etienne Marette  réalise aussi des violoncelles pour la maison  Marcel Vatelot, qui a ouvert son atelier en 1909 à Paris (le père du célèbre luthier Etienne Vatelot)










samedi 15 janvier 2022

C'est du billard

années 80... remise du trophée d'un tournoi de billard au  Billard Club Neversois. 





En arrière plan on distingue le tableau des dirigeants . Les présidents d'honneur sont MM Rosier, Bornet et Hureau ( ce dernier étant le propriétaire de l'ancien Hôtel de la Paix, en bas de l'avenue de la gare , où le Billard Club Neversois avait à la foi son siège... et l'essentiel de son activité! )


mercredi 12 janvier 2022

Folklore

     Achille Millien, , né le 4 septembre 1838 à Beaumont-la-Ferrière   est poète et surtout  folkloriste. Son œuvre d'inspiration  rustique comprend les recueils  La Moisson, Chants agrestes, Musettes et clairons, Chez nous, Aux champs et au foyer, L'Heure du couvre-feu. Millien  dès 1877  semet à répertorier les contes, légendes et chansons populaires du Nivernais.  En 1896 il commence à éditer le mensuel " La Revue du Nivernais", publié  jusqu'en 1910, année où il est victime d'un AVC.

 Le 24 février 1921, il est promu chevalier de la Légion d'honneur  À cette occasion, le 3 avril, une cérémonie est organisée chez lui , Beaumont-la-Ferrière, dont il est  conseiller municipal malgré son état de santé précaire. 

 






 Achille Millien décède à Beaumont le 12 janvier 1927

l'enterrement de Achille Millien



dimanche 9 janvier 2022

Avec l'ami bidasse ...

   Après la  peu glorieuse  guerre franco-prussienne de 1870-1871, la municipalité  de Decize, sans doute désireuse de participer à la future reconquête de l'Alsace-Lorraine,  demande  l'établissement d'une caserne dans ses murs. La ville  n' abrite plus  de garnison permanente  depuis le XVIIe siècle.   Au premier examen, l'État-Major décide que Decize recevra  une simple  compagnie du 56e régiment  de ligne, lui même en cours de reconstitution.  Le casernement est  un moulin désaffecté à l'extrémité du faubourg Saint-Privé, puis un bâtiment situé derrière la mairie... Pas de quoi faire les fiers, ni impressionner les Prussiens.

  En 1874, Decray, maire de Decize reçoit une demande de l'officier responsable du génie à Bourges : une caserne permanente va finalement  être construite à Decize  aux frais  de la ville qui lance aussitôt  un emprunt afin de réunir les 250 000 francs demandés pour l'achat du foncier et les travaux. 

 La construction est achevée  fin 1877: la caserne va héberger un bataillon (c'est déjà un peu mieux)  détaché du 13e Régiment d’Infanterie, basé à Nevers dans la caserne Pittié . Il est  sous les ordres d'un  certain Commandant... Le Lorrain. 

  La caserne reçoit le nom de Louis Charbonnier (1754-1833)  général aux piteux états de service, au patronyme  à l'orthographe incertaine, et  dont le seul mérite est  d'être d’origine nivernaise.  L'indispensable terrain de manœuvres est louée à l'administration   aux Ponts-et-Chaussées rive gauche de la Loire, dans l' île de Caqueret.




   L’occupation militaire cesse en 1920.  Pendant la Grande Guerre, le bataillon, comme le reste du 13ème d'Infanterie,  est parti au front avec armes et bagages, quittant  définitivement à l'été 1914 les locaux. Ceux ci seront brièvement occupés  par une... auto-école de l'armée américaine.

  En 1925 la caserne est vendue "à la découpe". Le bâtiment principal et l'infirmerie vont  à Joseph Boigues, le célèbre directeur de l’Usine Céramique de Decize, et  M. Edouard Warburton, chapelier  de son état,  récupère le reste.
 Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la caserne sert de cantonnement pour des détachements de l’armée allemande. Les locaux des cuisines sont transformés par Gustave  Loreille , artisan du cuir, qui a installé un atelier, actif jusqu'autour de 1985. 




  Voici ce qu'un bidasse cantonné là au début du XXème Siècle écrit:

 Chère Soeur
Voici où des idiots m'abrutissent toute la journée.
Ma chambrée est aux deux fenêtres marquées.

 Rien à ajouter...
....

samedi 8 janvier 2022

Les Jackson à Imphy

    En 1860  un traité est signé  entre la France et l'Angleterre. Il fixe pour dix ans les relations commerciales entre les eux pays et  supprime les interdictions d'importation  des fers et aciers et limite à 30% de la valeur du produit les droits de douane.  Aux aciéries  d'Imphy , c'est la catastrophe. On doit stopper la production "historique" des grosses tôles, non rentable, et celle  du fer blanc est poursuivie quelques mois  uniquement  pour donner du travail aux ouvriers les plus chargés de famille . 
  L'usine d'Imphy voit son activité  gelée dès 1861 et il faut  donc trouver un débouché pour relancer le site. 
  On se tourne alors vers  le procédé  Bessemer , du nom de son inventeur britannique, qui permet la fabrication de l'acier en grandes masses. Ce système est implanté en France à partir de  1858 par James Jackson un anglais naturalisé qui en est le concessionnaire, et industrialisé  par son frère William Jackson dans une aciérie située à Saint-Seurin-sur-l'Isle, en Gironde. 


Catalogue des acièries d'Imphy de 1887



  Mony, directeur  de la Société Sidérurgique de Commentry-Fourchambault, groupe industriel auquel appartient Imphy,  croit que les fontes utilisées dans son usine de  Montluçon  peuvent être utilisées  pour fabriquer de l'acier avec cette nouvelle technologie. En 1862 il s'associe avec les Jackson, dans une nouvelle société, la « Jackson et Cie » qui devient  en 1863, la Société « d'Imphy-Saint Seurin ». Elle  fait construire à Imphy deux grands convertisseurs de  3 tonnes. L'usine  redémarre et  décembre 1863, c'est  la première coulée d' "acier Bessemer"  à Imphy. Les coulées se succèdent toutes les 4 heures en continu, nuit et jour.






  L'expérience  tourne court : les fontes produites à  Montluçon ne donnent pas la qualité désirée, probablement à cause de l'excès de phosphore contenu dans le minerai de fer extrait localement. Il faut donc y utiliser de la fonte fabriquée à partir du minerai de fer d'Espagne ou d'Afrique du Nord. L'usine de Saint-Seurin ferme en 1867, ses fabrications sont transférées à Imphy, puis le fameux  procédé des convertisseurs Bessemer  est expédié à Montluçon en avril 1870:  le convertisseur y  traitera directement la fonte à la sortie des hauts-fourneaux locaux. Sans avoir à re  repasser par une coûteuse phase de deuxième fusion, on espère obtenir l'acier moins cher.  

  Mais contrairement à  beaucoup d'autres implantations sidérurgiques  des alentours, l'usine d'Imphy reste  en activité et son fonctionnement est suffisamment satisfaisant pour  permettre en 1881  l'installation  de fours dit  « Martin » qui refondent les ferrailles et les chutes de métal notamment pour la production de l'acier à ressorts.  


Catalogue des acières d'Imphy de 1887 . 
A cette époque l'acier  des ressorts,  bien que dit de
" Qualité supérieure Jackson"
n'est plus issu du procédé éponyme.



vendredi 7 janvier 2022

Mais qui sont ils?

 ... début des années 80...des cheminots.... mais quelqu'un peut m'en dire plus ? Qui? que ? quoi? où?



 Certaines personnes ont reconnu monsieur Marcel d'Anastasi  (3ème à partir de la gauche avec un col noir) employé aux ateliers de Vauzelles..

A droite tenant la couronne de fleurs ,Robert Gagnard  chef de gare .


Tout à  gauche : Danancher ,travaillait aux guichets voyageurs.A gauche pull blanc il  semble que ce soit un empolyé surnommé Cassa cassa .


jeudi 6 janvier 2022

mardi 4 janvier 2022

Décoration de Janvier

 



   Le 4 janvier 1916, la Grande Guerre est loin d'être terminée, et les breloques n'y changeront pas grand-chose, à Saint Pierre le Moutier comme ailleurs.

dimanche 2 janvier 2022

Vins Davesne

        De la maison de négociant en vin Davesne-Pommereau, fondée en 1875 à Brassy et transférée vers 1886 à Tannay, à proximité de la gare et de ses facilités logistiques , la maison  en bordure de rue est encore visible  aujourd'hui la. Le logement est  au premier étage,  au dessus des bureaux et du laboratoire qui occupaient le rez-de-chaussée sur caves.  Au dessus de la porte d'entrée , il est inscrit:                      DAVESNE-POMMEREAU 
               VINS & SPIRITUEUX EN GROS 
               COMMISSION & FORFAIT.



vers 1930








   Les bâtiments de l'entreprise,  avec tonnellerie, chai, magasins d'embouteillage et de stockage, ont été détruits au début des années 60, et remplacés  par l'actuel silo à grain. 

la maison  Davesne de nos jours 


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1884 à Brassy