dimanche 30 septembre 2018

Tous au Pré-Fleuri!






En 1907, dans la rue du Commerce, la première banderole annonçant un match de Rugby à Nevers, par l'ancêtre de l'USON.

samedi 29 septembre 2018

Radarth Vador


Pont-Carreau


Lumineux




   Moulins-Engilbert,  s'équipe dès la fin du 19ème siècle de l'éclairage électrique public.
 L'installation, construite en 1898 dans le champ d'un certain Léveillé, coute 67000 Francs de l'époque et fonctionne jusqu'au raccordement au réseau éléctrique dans les années 30.
 La présence d'une cheminée sur les photos indique qu'il ne s'agit pas d'un barrage à turbine sur le Guignon, au débit insuffisant en été, mais d'une centrale à vapeur, le ruisseau n'étant là que pour fournir l'eau alimentant la chaudière.

 La batiment a été démoli , mais la maison  à droite sur la photo ci-dessous permet de localiser l'endroit à à peu près->ici.



vendredi 28 septembre 2018

Maladie disparue


 Au nord  de Luzy  se trouvait une maladrerie  ( léproserie) remontant au XIIème siècle et fondée par les barons de Luzy
 Elle est  indiquée sur la carte de Cassini  ( réalisée dans 2ème moitié du 18ème siècle)  comme "Chapelle de la Maladière" au nord de la ville.

  Il n'en reste aucun vestige.

 Mais alors, plus aucune trace?....  Disparue fin XVIII ème?... il semble  que non: regardez plutot cette carte postale datant d'environ 1910....on y voit une partie des batiments, en triste état, mais encore debout.








extrait de la carte de Cassini (emprunté à Patrimoine du Morvan) avec l'emplacement de la Maladière



Sur cette autre vue, (au fond, l'ancienne école des filles)  le batiment semble plûtot un reliquat de l'ancien hospice St André dont l'emplacement est noté sur les cartes du 19ème siècle


jeudi 27 septembre 2018

Au bon niveau

repère de crue de Pouilly sur Loire



   Lors  l’inondation de septembre 1866, les mariniers de Pouilly  se mettent en évidence dans la sauvetage des sinistrés . Jacques Ratillon dit « Dauphin », François et Auguste Dutratre et les trois Picault, Alexandre, Pierre et Désiré traversent  deux fois la Loire en crue pour apporter des vivres et du secours aux habitant de  Couargues, village de la rive gauche  inondé sous plus de deux mètres d’eau.  Germain Jacquemard, marinier, et Frédéric Sadon, batelier à Pouilly  malgré la force du courant , ravitaillent  la population des rives du Cher.  Ils sont décorés de la médaille d’argent de deuxième classe par Napoléon III.

   Ce repère de crue pose néanmoins une question: on y voit le niveau de 1846 , au dessus de celui de 1866,  pourtant réputé être la crue la plus haute,  ce que confirment les relevés  effectuées à Givry , en face de Fourchambault à quelques 30 km en amont. 



     Il ne semble pas s'agir d'une erreur : la situation se répète à la Charité, où le repère de crue  situé dans le Faubourg de Loire montre le même ordre: 1846 au plus haut puis 1866,  ( avec en plus, le niveau de la crue de 1856 en dessous ce celle de 1866).


  
  L' explication la plus probable est la configuration de la vallée entre la Charité et Pouilly: sur la rive gauche du fleuve existent des déversoirs naturels qui permettent à l'eau de s'épancher sur une grande largeur.  La crue de 1866 fut la plus haute là ou le cours de la Loire était contraint par des digues, notamment  à Nevers , mais la crue de 1846 fut celle ayant eut le plus fort débit. c'est donc cette dernière  qui, dans les conditions d'un écoulement  "normal"   a atteint la  cote la plus haute!
D'autant qu'en 1866, des brèches s'ouvrirent dans les endiguements de la rive gauche du val de la Charité, accentuant le phénomène d'étalement de la crue.

 


mercredi 26 septembre 2018

L'amour est dans le pré

  Le monsieur est de 1961? ... avec pas mal d'heures au compteur..

vu à Donzy


mardi 25 septembre 2018

Opération Pavillon

  A la fin du 19 ème siècle les opérations chirurgicales à Nevers ont encore lieu dans la salle commune de l’hopital créé à la fin du 17ème siècle , où se cotoient dans la promiscuité les indigents comme les malades. En dépit des découvertes de Pasteur autour des années 1870 sur l’asepsie et l’antisepsie recommandant une hygiène parfaite,le matériel opératoire est trimballé d’un malade à l’autre. La construction de locaux adaptés à ces nouvelles règles réduisant drastiquement le nombre des infections post-opératoires n'est encore qu'un  vague projet. 
 A Nevers les disponibilités financières et la volonté des équipes locales sont réunies en 1889 quand le jeune Albert Panné, ancien interne des hôpitaux de Paris, est nommé chirurgien à l’hôpital à l'age de 28 ans.
  Il est chargé par décision de la commission administrative du 11-07-1890 de réaliser le plan d’un pavillon ad hoc qu’il va faire édifier, pour abriter une salle d’opérations et quelques chambres réservées aux malades qui viennent d’être opérés.

plan du pavillon de  1890


  Dans ce batiment neuf, tout est étudié pour  assurer l'asepsie la plus rigoureuse possible: écoulement  des eaux, revêtement des murs, sols, luminosité des lieux, matériaux lavables à grande eau, pièces en métal inoxydable, suppresion des nids à saleté , autoclave de stérilisation,  fourneau alimenté au gaz fournissant l’eau chaude pour les bains, « water-closets ».

    Le coût du projet se monte à 21.700 F de l'époque...  plus 900 F d'honoraires de l'architecte.
 Contrairement aux habitudes du temps, Albert Panné ne facture pas sa propre prestation.
 
 Le pavillon est mis en service en octobre 1891. Le succès en terme de survie des malades ( et la par là -même la demande..) sont tels qu'il faut rapidement agrandir le batiment, notamment pour augmenter les places d'hébergement post-opératoire.

agrandissement de 1906



avec son  personnel



plan du centre hospitalier de Nevers vers 1930


Etat dans les années 50 ( flèche à droite)


 Le pavillon des opérations à  finalement été détruit lors de la construction du nouveau batiment de chirurgie de l'hopital en 1970 ( ce dernier transformé récemment en unité de gérontologie).


ensemble des batiments détruits  en 1970


nouveau bâtiment



Démonstration de tranfert de blessé par helicoptère en 1970 devant le nouveau batiment


lundi 24 septembre 2018

XIXème siècle

.....à la Charité.
 Ces photographies on été prises vers 1887.

ancêtre du "house boat"?


Ces péniches appartenaient à la famille Cornu: bateau-lavoirs , commerce de poisson ou habitation, toutes ont disparu,écrasés par les glaces en 1918. 

vue depuis le faubourg de Loire

samedi 22 septembre 2018

Bourbonnaise


Vers 1905, locomotive de type Bourbonnais "faisant de l'eau" en gare de Fours


Demiprix.




  Dans les années 80, le camion-bazar Demiprix écume les foires de village autour de Cosne. On y trouvait des jouets basiques à faible prix et tout un tas d'objets ... inutiles,... mais pas trop chers.
On  en a retrouvé un exemplaire ...


vendredi 21 septembre 2018

Route Bleue de l'A.N.A.V.A.

   Le 22 septembre 1979, L'Association Nivernaise des Amateurs de Véhicules Anciens, (l' A.N.A.V.A.) créée l'année précédente, organise  sous l'égide de son président Jean-Louis Balleret la première édition de la Route Bleue.

  L'évenement se déroule sur 2 jours :départ donné du Palais Ducal par le Docteur  Benoist, Député Maire de Nevers , puis  circuit Pougues-Guérigny-Montenoison-Prémery - Pougues (avec soirée étape au Casino) Le lendemain,  rendez vous sur le circuit de Magny -Cours avec défilé et épreuves chronométrées pour les plus audacieux. ( en fait une course de régularité consistant à se tenir le plus près possible d'une vitesse  déterminée à l'avance de 25 à 65km/h, selon l'âge et le type du véhicule)

Rassemblement  du cortège devant le Palais Ducal


sur fond de Petit Théatre, l'Hispano 46CV des Drouin


A Magny-Cours,  une autre Hispano , celle de la famille Balleret

un invité de marque à bord d'une Alfa Roméo 8C de 1932, sur le circuit deMagny-Cours: 

 le pilote de F1 de l'écurie  Renault:  René Arnoux,


Les 2 roues ont droit de cité: sur une René-Gillet de 1934, les Huet père et fils


jeudi 20 septembre 2018

Innocent

  A la une du NIVERNAIS , hebdomadaire  de la droite catholique locale en octobre 1962, à l'ouverture du concile Vatican II....



 Impossible de refaire ce genre de titre en 2018..

dimanche 16 septembre 2018

Sur 2 roues


Clamecy 1971 (collection personnelle)

    Le cascadeur français Jean Sunny (de son vrai nom Jean Moussalli)  né en 1930  et mort en 2007   importe en 1954 des Etats-Unis de grands numéros d'acrobatie automobile, puis deux ans plus tard, il  met au point la cascade permettant de conduire sur deux roues. En 1958, il descend les Champs Elysées de cette manière, escorté par des motards de la police. C'est lui qui exécute les cascades en doublure de Jean Marais dans le film "Fantomas".



     Par la suite, il établit plusieurs records de vitesse en voiture sur deux roues (jusqu'à125 km/h) .

     Jean Sunny  assure la "première partie" du concert de Johnny Hallyday à Clamecy  le 18 juillet 1971, et c'est à cette occasion que sont pris ces clichés

samedi 15 septembre 2018

Ouroux gare

 Le 3 novembre 1910, le train facultatif 583  tamponne, en gare d'Ouroux, trois voitures à voyageurs et un fourgon placé sur la voie principale en vue de former le train 270 du 4 novembre.
 Deux voitures à voyageurs sont fortement endommagées . Il n'y a heureusement  aucun accident de personne.



2018 un jour de mariage


2018 la gare

 La gare d’Ouroux, ouverte en 1901 est située au centre de la ligne du "Tacot" Corbigny-Saulieu, . Bâtie comme les autres gares de la ligne en moellon enduit et en brique,  avec un hangar à marchandise l accolé.
 Ouroux étant  le point de jonction  plaque entre le haut et le bas Morvan, une remise-atelier  pour locomotives  y est construite, reconvertie en salle des fêtes en  1991.



vendredi 14 septembre 2018

Attention au train!

2018 , au bord de l'étang d'Ouroux en Morvan




Un siècle avant... le Tacot  Corbigny-Saulieu passait juste là.