1908, baignade au bord de l'Yonne |
Itinéraire de randonnée dans un guide touristique en 1889 |
En amont de ce barrage se trouve le « Moulin Blondelot », autre retenue construite en 1897 pour alimenter la ville voisine de Château-Chinon en eau et en électricité.
Les deux usines représentent 1/1500e de la consommation française de l'époque, ce qui n'est pas rien..
Un an après sa mise en service, en septembre 1924, l'installation électrique est fortement endommagée par la foudre, et doit être réparée et améliorée.
Pour gérer sa production hydro -électrique, Louis Gallois fonde en 1928 la Société Hydro - Electrique et Industrielle du Morvan, la S.H.E.I.M..
En 1932 il sollicite là concession d'une chute d'eau pour augmenter sa production . Mais le dossier est bloqué par un procès entre la S.H.E.I.M. et l'Etat sur l'imposition des échanges d'électricité entre compagnies, qui ne sera tranché qu'en 1941.
L'instruction sur le fond de l'affaire reste suspendue pendant des années, le Conseil général devant aussi donner son avis sur toute demande de concession., et notamment, dire s'il entend réclamer la part d'énergie à laquelle lui donne droit une loi du 16 octobre 1919.
L’usine hydro-électrique d'origine associée au barrage fonctionne jusqu’à la seconde moitié des années 1950 lorsqu’elle est détruite par un incendie.
Le barrage reste hors d’eau jusqu’à la reconstruction d’une nouvelle centrale en 1985.
La première usine était située 200 m en aval du barrage et restituait le débit turbiné 450 m en contrebas.
La plus récente a, elle, été construite directement au pied de la retenue, avec un canal de décharge d'une cinquantaine de mètres de long seulement .
La puissance autorisée en 1984 pour une durée de 40 ans est de 400 kW pour un débit prélevé de 3,5 m 3 /s mais ses turbines ne peuvent produire en pratique que 150 kW.
1930 |
En juillet 2015, des travaux de réhabilitation du site de la micro-centrale débutent pour retrouver de bonnes conditions de circulation pour les poissons, tout en maintenant une production d’électricité.
Ils visent a supprimer la retenue tout en conservant et modernisant la centrale, alimentée cette fois par l'autre barrage du "Moulin Blondelot", en amont.... ce qui ,n'est pas sans poser des problèmes d'écoulement dans la rivière des sédiments stockés depuis des années.
Voici le résultat.
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