lundi 7 septembre 2020

Otages








  Trois mois après l'entrée de la Wehrmacht à Nevers, des affiches contre les saboteurs sont placardées en ville  le 8 septembre 1940  à 14 heures.  La Kommandantur exige qu’il en soit apposée  une dans chaque commerce.

   L'occupant semble  vouloir donner la plus grande publicité possible à cette affaire alors même qu'aucun acte de ce type n'est alors avéré sur Nevers. On parlera  de sabotages de lignes téléphoniques militaires près de Pougues ou du pont de Fourchambault  par un commando de 3 hommes  tous membres du Parti Communiste  sous l'égide de Louis Fouchère, à l' époque seul "résistant"  de la région. (aucun d'entre eux n'est assez inconscient pour  se risquer  à des actions en pleine ville..)

  Ces actes permettent aux autorités allemandes de diffuser un avertissement préventif, et d'asseoir leur autorité sur la population. Les seules manifestations de propagandes d'opposants documentées de cette époque sont le collage d'affichettes (dont une sur le mur du cinéma du Parc) par un individu isolé. 



en 1940, les seuls libérateurs potentiels sont les Anglais...



     Deux personnalités sont "prises en otages" : Piélin , président de la Chambre de Commerce de Nevers, et Roques, le commissaire de police de Nevers . Ils sont détenus  à la Bibliothèque de la ville environ une semaine dans des conditions bien meilleures que celle des résistants arrêtés à partir de 1941, avant d'ètre libérés.

1 commentaire:

  1. Un peu dommage que les Anglais seuls n'aient pas pu nous libérer. Nous aurions ainsi probablement échappé à l'américanisation de notre société...

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