L’image de ce tortillard musardant entre les haiesen toute saison a quelque chose d’emblématique, pour les agriculteurs comme pour les cheminots qui le manoeuvrent.
A la mauvaise saison, la présence de feuilles ou de givre sur les rails oblige les équipes SNCF, à faire un aller avec une rame de 20 wagons à vide (350 t) puis le retour avec seulement 10 wagons pleins (700 t) et à retourner chercher les 10 autres wagons restés en bout de ligne .
.
Une vue d'un des mini-chantiers |
Irremplaçable -économiquement- pour l’importance du service rendu aux céréaliers la ligne semblait -techniquement- s’être endormie au XIXè siècle. Pour la pérenniser, il faut trouver au moins 11 millions d’euros, un montant hors de portée des parties concernées (chargeurs, Conseil régional, SNCF Réseaux...) En contrepartie on évite de faire circuler 2500 camions sur les routes nivernaises. Ces dernières années, on a amélioré les plans de voie et posé des rails soudés sur le tronçon Nevers-Guérigny, mais quid de la portion qui dessert Arzembouy?
Faute d’investissements, le «chemin du grain» semblait sur la voie de la fermeture. En 2015 on a pu lever des fonds nécessaires auprès de l’Agence des infrastructures terrestres (FIT) pour réaliser a minima des travaux de renouvellement de voie, ( principalement les traverses) sur certains secteurs particulièrement délabrés...
l'engin mixte rail-route en charge des travaux |
De nouveaux tire-fonds |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire